http://www.lejournaldepersonne.com/2014/02/la-melancolie/
La pirouette du solitaire
Il y a des jours avec...
Il y a des jours sans.
Que l'incompréhensible soit,
Ce sera toujours répréhensible.
De ne pouvoir vivre avec
De ne pouvoir vivre sans
Avec Dieu, c'est sans risque
Sans Dieu, c'est avec le danger
C'est dangereux d'être heureux
C'est malheureux de craindre le danger!
Je tourne en rond dans mon pré carré
Avec ou sans conviction
Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis
Les paris, c'est fini.
C'est infini la solitude... l'infinitude
Rien dedans... rien autour... rien au dessus
Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors
Autour, des hommes qui me font la cour
Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus
Tout effort est un acharnement thérapeutique
Toute force est d'une faiblesse tragique
Entre le jour et la nuit, j'ai choisi :
Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit
Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent
Je vais cesser de les regarder :
Je vais me mettre un bandeau sur les yeux
Et ne plus rien voir... et tout revoir
Tout reconcevoir avec un œil au noir
Et une tête qui s'entête
Avec ses sempiternelles pirouettes
Qui perd gagne...
Un de perdu...
Rien ne se perd...
C'est moi qui transforme tout... toute lassitude en solitude.