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Billet de blog 16 octobre 2025

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2005 l'année des possibles, 2025 ou 2026 la Constituante aussi

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B’jour à tutti. Ce billet est long, je vous avertis, mais peut se lire facilement, du moins je l'espère. L'année 2005 a été pour moi sources et déclics, quant à mon approche du monde dans lequel je vivais. J’étais encore en activité professionnelle, à EDF-GDF, syndiqué à la CGT (dès 1980, je le suis encore comme retraité), et parallèlement (dès 1999) engagé au sein du mouvement altermondialiste (attac, où j’ai tissé des liens avec une ribambelle de profils divers et variés, à commencer avec des militants de Sud Solidaires, de la FSU, etc…). Ou je découvris avec stupeur le fonctionnement et le rôle des institutions internationales (OMC, FMI, Banque mondiale), et celle de l’Union Européenne et notamment sa commission, dont je n’avais pas encore soupesé les connexions avec le dogme dominant, le Capitalisme appelé aujourd’hui le Néolibéralisme. Période durant laquelle je devins également lecteur assidu du « Monde Diplomatique » (dès 1999) qui alimenta (il y  en eut d’autres par la suite), en dehors de l’auto formation qui fut la mienne au sein « d’Attac », un champ de réflexions d’une telle intensité, qu’elle occasionna parfois opposition au sein même de mon organisation syndicale (refus d’aborder l’AGCS -Accord général sur le commerce des services, de l’Organisation mondiale du commerce), d’autant qu’à ce moment précis, la CGT comme le PC considéraient attac comme un repère de gauchistes ; mais surtout exigence de ma part au fur et à mesure des connaissances qu’il m’était données d’acquérir, « d’agir local et de penser global ». Vaste chantier, parce qu’on ne passe pas d’un coup de baguette magique d’un périmètre restreint à l’immensité du globe. C’est ainsi qu’en 2005, lorsque fut proposé en référendum « le projet de traité constitutionnel européen » dans tous ses états membres, je pus constater réellement que ce que l’on nous proposait, pour ne pas dire nous imposait, relevait d’une architecture et d’une pensée élitiste mais également méprisante à mon égard (et plus largement à « ceusses » dont cette pensée unique considérait qu’ils n’avaient pas voix au chapitre), dont la machinerie d’une puissance inouïe à nous convaincre de ne pas réfléchir et adouber ce « grand projet », butait pour moi et d’autres, avec ce que nous ressentions de ses dangers à constitutionnaliser l’ordre marchand, saupoudré je dis bien saupoudré de la possibilité donné au Parlement Européen d’y mettre son groin, vente abusive et cynique dont on peut constater l’entourloupe lorsque dernièrement Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission Européenne est partie seule et sans aucun mandat, négocier la servitude de l’Europe à Donald Trump. 

Hors donc non seulement nous fûmes nombreux (à attac mais aussi dans d’autres sphères associatives, syndicales et politique -ici le Parti de Gauche et le parti Communiste) à lire et étudier le texte de ce projet, et parmi nous de s’atteler à se coltiner ses annexes (une sinécure), jamais diffusés, jamais portés à la connaissance des citoyens et citoyennes européens (comme ce fut le cas d’ailleurs pour l’AGCS cité plus haut, il était interdit à tout député à qui l’on autorisait d’en prendre connaissance, de divulguer quoi que ce soit au public par la suite). D’où il ressortit qu’en dehors des assurances données par les partisans du « oui » (droite, gauche notamment le parti Socialiste, déjà, centre et jusqu’à ce que j’appelle les écologistes néolibéraux), de l’avancée formidable qu’avait à offrir cette Constitution pour les 450 millions d’européens et européennes que nous étions, n’était en réalité que la passerelle rêvée pour « la main invisible du marché » de nous enchaîner définitivement à sa folie destructrice. J’ai encore en ma possession le glossaire que j’avais pris soin de réaliser, des déclarations, menaces, pitreries politiques, intellectuelles, artistiques, médiatiques et que sais-je encore, qui nous enjoignaient, et le mot est faible de les croire sur paroles. Je vous en livre quelques extraits pour que vous en réalisiez bien son ampleur à sens et pensée unique. Accrochez-vous, c’est du lourd.

« Ceux qui font la fine bouche devant la Constitution européenne devraient avoir en mémoire les photos d’Auschwitz » (Jean-Marie Cavada dans un congrès de l’UDF). « Un non au référendum serait pour la France et l’Europe la plus grande catastrophe depuis les désastres engendrés par l’arrivée de Hitler au pouvoir » (Jacques Lesourne, ancien président du journal « Le Monde »). « Si vous votez non au référendum, on s’expose à un risque de guerre » (Pierre Lelouche, de droite, dans l’émission « tout le monde en parle » sur France 2 - 26 avril). « Si la France vote non, nous serons privés de Jeux-Olympiques » (Jack Lang, socialiste, sur RTL et dans Marianne - 9 avril). « Parfois, le oui simpliste est plus efficace que le nom complexe … et réciproquement » (Jean-Pierre Raffarin, ex premier ministre de Jacques Chirac - dans Marianne - 9 avril). « Si le non gagne, tout le monde va quitter la France » (Johnny Hallyday - 2 mai). « Faire l’empire européen, tout le monde le veut » (Dominique Strauss-Kahn - en juin 2004). « Ne vous ennuyez pas à lire les 800 pages, et votez pour le oui, c’est si important (Vivienne Westwood, comédienne, après la réunion organisée à l’Elysée en avril 2005). « L’adoption de la Constitution européenne donnera naissance à une Europe ambitieuse qui fera résolument le choix d’une harmonisation sociale par le haut, c’est-à-dire le refus du dumping social » (Jacques Chirac à la Sorbonne, 26 avril). « Je vous le dis de toutes mes fibres, si le non l’emporte, il pleuvra plus de quarante jours » (François Bayrou en réunion publique Le Monde- 31 mars 2005). « Le non c’est le déchaînement médiocre des corporatistes. Ne laissons pas le subalterne et la chienlit démagogique envahir l’horizon » (Claude Imbert, directeur du journal Le Point - 31 mars). « On voit bien que les arguments du non sont des arguments simples - voilà : non à ci ! non à ça ! - et que les arguments du oui font plus appels à la réflexion » (Jean-Marie Colombani, président du journal Le Monde -qui le co-gérait avec Alain Minc et Edwy Plenel entre parenthèse - France Culture le 26 mars). « Le non, c’est du populisme, c’est ce qui a conduit l’Italie d’autrefois à ce que l’on sait » (Martine Aubry, socialiste). « Une pollution, une mystification et un mensonge, le choix du néant, une piscine sans eau, de l’agitation d’analphabètes ; ceux du oui incarnent en revanche la France moderne, jeune et dynamique » (Michel Rocard, socialiste). « Ce qui devrait nous rendre méfiant vis-à-vis des arguments du non, c’est leur pureté. Il est contre tout ce qui est mal : les OGM, la misère, la perte d’identité, le chômage, l’injustice, la disparition des valeurs, l’impérialisme américain, la dictature des marchés - toutes choses qui n’ont rien à voir, une fois de plus, avec l’adoption d’une Constitution européenne » (Philippe Val, Charlie Hebdo - 6 mai). « Mais non, c’est pas compliqué, la partie I et II sont faciles à lire, comme notre Constitution… La partie III (les annexes), c’est affaire de spécialistes. Je compare ça, tiens, au fonctionnement d’une voiture. Pour conduire la voiture il faut simplement avoir le permis, après quand on soulève le capot, il y a le moteur et là, c’est affaire du garagiste » (Alain Lamassoure, UMP, sur France Inter - 11 février). Allez deux dernières pour la route, « Le rôle d’un dirigeant politique de gauche, ce n’est pas de suivre ce qu’est le mouvement d’humeur, ce n’est pas d’être derrière tous les fantasmes populistes, ce n’est pas d’enfourcher tous les chevaux souverainistes, au prétexte qu’ils seraient parfois, c’est vrai, partagés par l’opinion » (François Hollande, au Grand Jury RTL-Le Monde - 22 nov. 2004). « Ce référendum est une connerie. Nous avons fait la connerie de le demander et Jacques Chirac a fait la connerie de le convoquer » (Dominique Strauss-Kahn, socialiste, janvier 2005). J’ai terminé sur celle-là, parce que sa conclusion ira droit à la tête de Nicolas Sarkozy lorsqu’il entrera à l’Elysée en 2017 dont il partage le bien fondé.

Face à ce qu’il convient d’appeler un matraquage sans précédent pour le « oui », que nous restait-il comme espace pour amener nos arguments pour le « non », ici réduit aux invertébrés sans cervelle que nous étions, tels que décrits précédemment, et accusés sans précaution aucune de réalité sociale, politique et intellectuelle, que déjà selon eux, l’on avait affaire à un populisme (ah ! le peuple) qui s’autorisait à donner son avis. Un comble, non. D’autant plus, et c’est d’ailleurs le plus ridicule, le plus pathétique de tout ce verbiage inconséquent, qu’il mélangeait populisme, nationalisme, souverainisme, incantations diverses et variées (surtout variées dans leurs crétineries), qu’ils ne se doutaient, ne l’avaient pas même envisagé, que parmi les partisans du non, et j’en faisais partie, ce n’était pas seulement une opposition à ce projet de traité, mais l’expression et la volonté d’exiger une autre Europe, contrairement au Front National de l’époque qui n’en voulait pas, parce qu’anti européen (les choses ont diablement changé depuis, le Rassemblement National n’y voit aucun inconvénient, à partir du moment où sa forme comme son fond actuels ne la dérange nullement, à condition qu’elle y ajoute son dada originel, la haine de l’étranger). Je dirais alors, qui se ressemble, s’assemble, non. Hors donc, c’est ici et j’y reviendrais plus tard concernant la « Constituante », qu’il y eut organisation de multiples débats (là dans un café, ici lors de réunions avec nos intimes, en fait en toute occasion), dès lors que l’on visait avant tout une prise de conscience sur les enjeux de ce traité, sans aucun pris parti que de le rendre audible. Je me rappelle très bien le débat organisé dans un troquet à côté de chez moi (puisque je faisais partie de ses instigateurs), où l’on prie soin d’inviter tous les représentants de la gauche et de l’écologie de l’époque (y compris les socialistes) et toute personne intéressée par le sujet. L’objectif n’était pas de produire un pugilat, mais bien de fournir tous les éléments constitutifs de ce projet, afin qu’ensemble, par le débat, nous estimions les uns et les autres s’il était ou pas recevable. C’est cette mobilisation individuelle et/ou collective qui a permis que l’on sorte des langues de bois, et de ce que j’ai considéré comme une atteinte fondamentale d’une part à la réflexion (c’est-à-dire ici la pensée critique), mais surtout au droit inaliénable en démocratie, que tout soit mis sur la table pour que chacun et chacune s’expriment. Vous connaissez la suite. Alors que tous les bookmakers patentés assuraient en boucle que le oui l’emporterait, c’est le non qui a gagné (à ce sujet, nos cousins et cousines irlandais, qui avait majoritairement refusés ce projet de traité constitutionnel, furent appelés, que dis-je soumis à revoter rapidement, parce que bon sang de bonsoir, ils étaient comme nous, de stupides crétins. La campagne qui suivit chez eux ne ressembla à aucune autre, tous les moyens étants mis à disposition pour les partisans du « oui » pour que ça leur rentre dans le crâne, qui déboucha finalement par l’acceptation des Irlandais à adopter le projet de traité). Chez nous donc, horreur, stupéfaction et colère, pour ne pas dire haine à l’égard de ciels qui n’avaient pas pris la route à suivre par eux indiquée. Il vous faut bien mesurer, dans ce contexte où la liberté des expressions était réduite comme aujourd’hui aux bons contre les méchants, ce qu’il nous fallut tout d’abord de travail (fallait lire le texte et ses annexes), pour ensuite faire part de l’analyse qui était la nôtre, à savoir que c’était du jamais vu et entendu qu’un tel dispositif à échelle européenne, soit mis en oeuvre, je me répète, pour que l’on vote sans réfléchir, ou très peu. J’ajoute que cette manière de penser et d’agir aura des conséquences immédiates par la suite.

Ainsi, dès 2008, ulcérés que 55% des votants sur une participation de plus de 75% aient penché pour le « non », les partisans du « oui » (notamment politiques) décidèrent d’enterrer les résultats de ce scrutin en grandes pompes lors du congrès extraordinaire du Parlement, convoqué à Versailles (tout un symbole) par Nicolas Sarkozy alors président de la République, sur le même texte mais intitulé différemment « Traité de Lisbonne » qu’avalisèrent droite, PS et Centre, sans aucune consultation préalable de la population. Véritable effraction démocratique dont j’imagine que les socialistes d’aujourd’hui ont remisé volontairement aux oubliettes, de peur si elle ressortait (et je la ressort pour le coup), qu’on les accusa à juste titre ici de trahison suprême. Quant aux médias de l’époque (et ça a empiré depuis), leur abnégation missionnaire à nous convaincre que l’on n’avait rien compris, que nous étions ignorants, j’en passe et des meilleures, est la même aujourd’hui (à quelques petites exceptions) sur d’autres sujets (peut-être consacrerais-je un billet sur le soulèvement des gilets jaunes parce que c’est du même tonneau). Je souligne au passage que de cette effraction volontaire de la démocratie, est née l’idée lumineuse par tout cet aréopage de prétentieux et prétentieuses méprisants, qu’on ne les y reprendraient plus à consulter la « populasse » en pareil cas s’il se reproduisait, et dans la foulée d’une parfaite harmonie, de construire un théâtre politique où du Rassemblement National et de la France Insoumise, ce serait blanc bonnet et bonnet blanc. Confirmation pour ma part d’un manque de lucidité à l’oeuvre en 2005, qui se poursuit en 2025. J’insiste là dessus, parce que déjà lors du référendum de 2005, et surtout après la victoire du « non », l’assimilation de ces contraires fut l’objet d’une constance dans les médias notamment, voire de certains responsables politiques (irresponsables en ce qui me concerne notamment quand ils vinrent de la gauche), parce qu’elle réduisait la prise en main par les citoyens et citoyennes, quelque soit leur opinion, d’un sujet qui les concernait toutes et tous, à leur intrusion de trop par eux considérée dans leur entre soi. Il est d’ailleurs patent de constater aujourd’hui, dans cette course pathologique à modéliser nos pensées, que l’on soit arrivé à ce que le Rassemblement National soit accueilli dans l’arc républicain, au moment ou la France Insoumise en est exclue  (et très bientôt le PC et les écologistes) ? Je dis ça…

Une Constituante n’est pas plus difficile qu’un non au référendum de 2005

Après tout ce que je vous ai raconté de l’avant, pendant et après référendum de 2005, j’en viens donc à la Constituante. Si nous avons été capable de nous saisir du projet de traité constitutionnel européen pour l’exposer tel qu’il l’était, et contre des forces centrifuges remontées comme des pendules à nous le faire entrer de gré ou de force dans la tête ; rien, ni personne ne nous empêchent d’engager ce chantier. La France Insoumise, les écologistes, les communistes, Génération’s, « l’Après », le NPA et j’en passe pour ne citer qu’eux qui la réclament à gauche, comme la Convention pour la 6ème République de Paul Alliès, abonné à Médiapart (professeur Emérite à l’Université de Montpellier, doyen honoraire de la Faculté de Droit, c’est son CV), avec qui je ne suis pas toujours en accord, voire des individus lambda, qui appellent à ce que nous prenions part à son édifice, c’est-à-dire de nous donner la possibilité de réfléchir, de débattre à quelle société nous aspirons, sans attendre qu’on organise pour nous je ne sais quelle séminaire, conclave qui décideraient pour nous ; contribuent à la rendre possible. Certes, ses modalités restent à définir, mais sûrement pas par ciels, comme en 2005, qui s’arrogeaient tous les droits de parvenir à l’adoption du susdit traité, sans que nous en ayons mots à dire. Si la victoire du non, et elle était fondée, a été possible, il en va de même pour un changement de Constitution. Je sais par avance qu’on va m’objecter « oui, c’est bien, mais est-ce que l’on ne prend pas un risque à ce que la création d’une nouvelle République, compte tenu de la place qu’occupe le Rassemblement National dans le pays, ne débouche sur son emprise totale » (c’est la même réflexion qu’ont les cadres du PS aujourd’hui face à l’absolutisme d’Emmanuel Macron en pesant le pour et le contre d’une censure ou d’une non censure de Sébastien Lecornu). Oui, je l’entends. Mais ce qui serait pire, c’est de ne pas la tenter cette Constituante parce que l’on est au bout du bout d’une cinquième République qui nous étouffe plus qu’elle nous libère. Et de vous à moi, est-il préférable d’imaginer du mieux pour tout le monde, ou de nous contenter du pire ou du moins pire ? Je suis favorable à la Constituante en calquant ce que nous avons fait lors du référendum de 2005, avec l’apport de ciels qui l’ont partagé et engagé de près ou de loin. C’est-à-dire l’ouvrir à tout le monde, y compris et je l’assume, le souhaite ardemment à des gens qui me sont opposés, parce que c’est la seule solution pour retrouver ce que le mot démocratie comporte de sens commun. Je sais, je ne suis pas naïf, qu’un tel processus dans la période guerrière du moment, dans tous les sens du terme, peut et va générer d’affrontements violents, verbaux comme physiques, sur ses tenants et aboutissants. Mais, et bien que je ne me base que sur mon expérience (qui ne vaut pas, loin s’en faut généralité), j’estime qu’il est grand temps, pour ne pas dire urgent qu’on confronte réellement ce que l’on veut comme type de société. Il n’est pas question ici pour moi de gommer d’un trait soudain les représentativités, mais de nous octroyer, je répète nous octroyer, le devoir d’être acteur et plus spectateur. Ca demande comme en 2005, que nous acceptions de sortir de nos conforts ou de nos inconforts, à confronter nos « réels » comme autant de points d’appuis dans l’échange d’abord, puis dans la confrontation inévitable et souhaitable du reste, pour déboucher, ce me semble, sur un imaginaire commun qui est écrit depuis trop longtemps par une minorité qui nous en refuse l’accès. A ce moment là de ma réflexion, me revient (j’ai soixante six balais) une phrase d’une chanson de Charlélie Couture (les années 80) qui disait « c’est beau, c’est beau, je n’ai rien compris, mais c’était beau ». J’espère pour le coup que ce long, très long billet, qui m’a demandé de sortir d’un principe immuable pour moi, à savoir ne jamais confondre ma vie avec celles des autres (et de l’exposer et de vous en livrée une partie), participe et sans prétention à ce que l’on aille au bout, si tant est que ce soit possible, des contradictions permanentes qui sont les miennes, les vôtres je suppose dans tous les domaines, pour nous offrir enfin la possibilité d’être heureux dans ce monde de brutes. J’attends vos remarques, critiques, propositions avec impatience à l’heure ou, et il est 21h passée, je vais m’échapper comme l’abonné Mustapha Ait Larbi (que je salue au passage), à triturer les cordes de ma guitare, écrire ce qui me passe par la tête pour les porter, moment de respiration indispensable (il y en a tant d’autres au demeurant), pour me sentir plus léger. 

Bien à vous tutti. 

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