Ne faut-il pas rappeler sans cesse, que l'élection présidentielle s'est jouée avec un nombre jamais atteint d'abstentions. Augmenté du nombre de bulletins nuls et des votes blancs, c'est faramineux. Et, tout naturellement, c'est vrai, il n'a donc été élu que par une minorité des inscrits.
En réalité, ne convient-il pas de dire - ce qui , bien sûr, paraît être une absurde vérité - qu'il a été élu que par une faible minorité, du fait du nombre très élevé d'abstentions, et de votes blancs et nuls. Et que l'on est en droit de penser que le nombre d'abstentions et de nuls serait moindre, si les bulletins blancs étaient , non seulement décomptés -comme c'est enfin décidé-, mais également considérés comme exprimés. Dès lors si le candidat arrivant en tête obtient un nombre de voix inférieur à 50 °/o des inscrits, le scrutin est déclaré nul.
A la manière de Sternberg, on pourrait dire que " cette élection aurait pu se jouer sur le fil du rasoir, les deux finalistes restés en lice, n'étant séparés que d'une seule voix; l'élu est celui qui, en définitive, a voté pour lui même". S'il s'était abstenu, avait voté blanc ou nul, c'est l'autre candidat qui aurait été élu. Comme conclut Sternberg : " Autant dire que peu importait , en somme, les millions d'autres voix, c'était son vote à lui qui avait décidé son élection ".
Salut et Fraternité.
ALLEZ SAVOIR.