Combien de fois, parmi vous, chers collègues-lecteurs-commentateurs, je lis votre détermination affichée, et même approuvée. Je ne dirai pas que je suis de ceux que cela horripile; nous pouvons comprendre que la désillusion, les tromperies, le fait de constater que les élus du peuple ne le respectent pas, ne se respectent pas eux mêmes, vous horripilent. D'où votre détermination déclarée.
Il est compréhensible que, par défaut, ayant élu un candidat pour son programme politique, pas forcément meilleur, mais admis -faute d'autres- parce que "moins bon" c'est mieux que "rien" ; et s'apercevoir qu'une fois les rênes en mains, on ne va, ni à "hue", ni à "dia". Mais qu"on rebrousse chemin. C'est vrai, ça fait monter la tension; et pour l'abaisser, on crie
" abstension ".
Que faire d'autre ?. Toujours fouineur, je retourne au passé . Que va-t-il m'apprendre ? : que notre République idéale, La Constitution de l'An I (1793) , celle qui accordait de nombreux droits aux Citoyens : droit à l'instruction, droit au travail, droit à la subsistance (pour les indigents, déjà) etc...etc..., donc dis-je, La Constitution de l'An I , soumise à un référendum fut approuvée par deux millions de voix, contre 12000, Beau score, me direz-vous..., mais aussi cinq millions d'abstentions.
Et alors ?...du coup, il fut jugé , qu'en raison
des dangers qui menaçaient la République
- (ceux d'aujourd'hui sont à l'intérieur) .La Constitution était pour l'instant inapplicable, le texte fut enfermé dans une arche en cèdre, d'où il ne devait jamais ressortir.
Et pour conclure, un dernier avis :