" Le besoin de vérité est plus sacré qu'aucun autre " a donc écrit Simone Weil. Merci Olivier Tonneau de nous dire " qu'il n'en est, pourtant, jamais fait mention." simple lecteur, en définitive, je m'interroge, pourquoi m'appartiendrait-il de pétitionner.
La déontologie est certes l'enseignement qui traite du devoir du praticien concerné - ici, le journaliste - du devoir qu'il a, vis à vis de ses confrères, et de ses clients - ici, le lecteur.
S'agissant donc des journalistes, et//ou, de leurs écrits , de ceux qui, professionnellement, ou, "à l'occasion", vu leur savoir, n'ont pas tous reçu un enseignement qui leur imposait ce devoir. Certaines informations, certains textes, ne sont pas toujours bien déchiffrés par le lecteur; lequel se dit que c'est lui le coupable.
Comment ne peut-il pas comprendre les philosophes, les psychanalistes, qui l'informent, techniquement, alors qu'il aimerait y trouver un soupçon de philanthropie à l'opposé de la psychagogie qu'il manifeste .L'évocation des âmes du passé ne pouvant qu'apporter de la psychasténie, névrose de la volonté de savoir tout nous dire.
À l'instar de La Bruyère que je cite : " C'est bon d'être philosophe, il n'est pas utile de passer pour tel " , peut-on ajouter : il est bon d'être journaliste, il n'est pas utile de passer pour tel. La déontologie du journalisme, est donc l'enseignement du devoir de journaliste vis à vis de ses confrères et surtout de ses lecteurs.
Conviendrait-il de pétitionner en vue d'un conseil de déontologie du lectorat.
Salut et Fraternité
ALLEZ SAVOIR.