Merci i à Nestor Roméro pour ce beau "reportage" sur l'action des capitalistes privés et d'État sur les beaux sites de notre belle France. Souillac en Dordogne en est le sujet; combien d'autres lieux auraient pu être choisis, tant au bord de nos fleuves et rivières, qu'à la montagne ou au bord de la mer.
Et on restera, forcément, sur la question qui est posée : " Alors ? ".
Pour avoir vécu - par nécessité profesionnelle - dans différentes villes et départements différents, je dirai que mon " amertume " n'est pas tant dans les évolutions mercantiles que les édiles laissent ou proposent d'édifier, mais davantage dans l'accueil des autochtones lorsque l'on décide d'y résider, non plus temporairement, pour les vacances, mais pour la vie.
En effet, Nordiste ou "Ch'ti" - comme on voudra - , ayant séjourné, plusieurs années, le temps des congés payés, dans un lieu du Lot (justement), je décidai, à la retraite, de m'y installer définitivement. C'est à cette occasion que mon voisin " cadurcien " me dit : " c'était bien de venir pendant vos vacances, mais pas en permanence ". Au cours de la dizaine d'années où j'y vécu, je suis reté avec l'impression d'y être un "estranger". Toutes mes invitations à venir boire une tasse de café chez moi ( dans le Nord on en est très friand) sont restées sans suite. Aussi, quand l'opportunité de partir s'est offerte, j'ai rejoint la Côte d'Azur, où les "estrangers" - de France et des pays voisins - sont plus nombreux que les indigènes.
Il n'en reste pas moins que les capitalistes privés et les élus politiques, y trouvent, où que ce soit, des intérêts qui laissent un goût amer et de révolte. Oui ! on se le demande...
Allez savoir...Liberté et Fraternité.