On a tellement dit sur la femme, que j'en suis abasourdi.
Il faut dire qu'étant presque nonagénaire, au plus loin que je retourne dans mon passé, jamais , à ma connaissance, autant de femmes, de toutes les catégories - s'il faut les différencier - ne se sont autant et si bien exprimées sur ce sujet aussi intime..et mystérieux. C'est un réel ravissement.
Du temps de ma jeunesse, j'étais très intrigué de ne pouvoir accéder aux ouvrages qui en parlaient. Ils étaient sur les rayons des bibliothèques inaccessibles; vu la hauteur ou les interdits. Des lectures qui suivirent, il est très difficile de trouver une véritable définition de la femme.
En réalité, elles seules peuvent se définir. Car, selon l'une ou l'autre, lorsqu'elles cherchent un sens à leur vie, elles s'identifient, selon leurs connaissances, à des archétypes classiques, sans forcément y introduire la sexualité.
C'est ainsi, me semble-t-il, qu'elles se retrouvent, soit dans la Vierge, la Martyre, la Sainte, ou la Sorcière. Voire, les quatre en même temps. La vierge, cherche l'indépendance totale. Ce qu'elle sait , sa capacité , l'amène à affronter seule les défis. La martyre se reconnaît elle même dans la douleur, l'abandon, la souffrance. La sainte, cherche sa raison de vivre dans la capacité de donner sans demander en échange. Elle se retrouve dans l'amour sans limites. Quant à la sorcière, elle justifie son existence dans la recherche du plaisir total et illimité.
En réalité, aucune femme ne saurait être ces quatre à la fois. Heureusement. Elle est, judicieusement, face à l'homme, intelligemment, l'une ou l'autre, selon les circonstances ou les envies. Et c'est bien là que se trouve leur charme, auquel l'homme succombe, ou fait n'importe quoi.
Salut et Fraternité.
ALLEZ SAVOIR.
