- 21/11/2017 16:56
- Par Le Marmouset
Apprendre...d'abord...
- 6 août 2017
..quoi..à savoir faire...mais surtout , ce qu'il ne faut pas faire..oublier !
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À l'école de la politique, et à celle du syndicalisme, l'exemple de ce qu'on fait les anciens est-il un bon exemple. Je suis de ceux qui ont vécu des évènements qui doivent être inscrits dans ce que doivent savoir, tant les politiques, que les syndicalistes.
Né dans les corons du douaisis, en 48, j'ai eu 18 ans. Et, forcément, à cet âge, en ce temps là, comme me disaient les anciens : " tu ne peux pas comprendre, tu verras plus tard ". Il est vrai que, tout juste reçu au concours d'une Administration, pour m'y rendre, je devais passer sur un pont du chemin de fer pour y aller. Or, chaque jour, à l'aller comme au retour, j'y étais contrôlé par l'armée. Mieux, celle-ci gardait la dite administration , et à l'entrée, nouveau contrôle. Il est vrai qu'à l'époque je n'ai rien compris. En tous cas pas bien compris ce qu'il se passait réellement; d'autant que les adultes qui persistaient à me prendre pour un gamin, n'en parlaient pas. Ils subissaient.
La réalité est que je vivais , à mon petit niveau,les plus grandes escroqueries politiques et syndicales qui ont bouleversé la population : c'est à dire " La grande grève des mineurs de 1948 ". J'ai surtout appris ce que pouvaient être les politiques au pouvoir; les syndicalistes face au désespoir du monde ouvrier; et leur faiblesse face aux politiques.
De mon point de vue, l'apprentissage de ceux qui - (il faut les encourager) - ont choisi de représenter le peuple et d'accéder au pouvoir pour le gérer, et ceux , dans les syndicats, qui le représentent aussi, pour veiller à la bonne gestion des travailleurs, est une nécessité.
Les apprentis politiques, et les apprentis syndicalistes, pourront apprendre ce qu'il ne faut pas faire en lisant " Plus noir dans la nuit " de Dominique Simonnot, un livre qui est le récit d'une grande injustice qui se produisit en 1948. Lequel, m'a donc instruit de ce que j'avais vécu sans savoir.
Oui, quel que ce soit le parti, quel que soit le syndicat, les membres doivent savoir comment se sont comportés leurs prédécesseurs, ne serait-ce, surtout, pour éviter ce que, en 2012, Norbert Gilmez, quatre vingt onze ans, écrivit. " Ce n'est pas l'honneur de la France de ne pas mettre fin à cette situation qui concerne des victimes du terrorisme d'État en 1948. Trente et un ans de carence illégale, volontaire, et coupable de l'État ".(p260)
Salut et Fraternité
ALLEZ SAVOIR : En guise de commentaire,ci-dessus, celui que je fis le 6 Août dernier.Rendez-vous compte, ces injustices , ces actes politiques sont le fait de politiques toujours en exercice. Ce qui explique qu'on ne saurait les " commémorer " . Ce 21 novembre 2017, avec mes compliments aux journalistes de MDP pour avoir oser le rappeler, en citant l'ouvrage de Robert Mencherini " Guerre froide, grèves rouges, les grèves insurrectionnelles de 1947 ", à lire et relire, tout comme celui de Dominique Simonnot, auteure de " Plus noir dans la nuit ".