Il est vrai, en définitive, que, dixit Orson Welles, - paraît-il -" Tout ce qui contribue à dire la vérité, que les autres cherchent à cacher, c'est du journalisme, le reste n'est que de la communication ". Depuis le moment où, en Amérique, un journaliste a révélé les turpitudes ( aurais-je dû dire, saloperies, ) "Weinstein", on ne saurait comptabiliser le nombre de journalistes révélant les déclarations des nombreuses femmes, stars connues ou starlettes, dénonçant, donc approuvant les révélations journalistiques.
Puis, telle une épidémie, les femmes ayant subies le même genre d'atteintes, de la part d'autres hommes, aux noms connus, célèbres, ou plus particulièrement de leur hièrarchie ou tout simplement , le lieu et la proximité de l'homme, vu parfois la promiscuité fâcheuse de l'homme anonyme, résultant du transport, des circonstances, etc.etc.
Bref, vu le nombre incommensurable de ces faits, souvent violents ; qui laisse à penser au nombre de faits identiques qui resteront dans le silence où se trouvaient ceux relatés , bien longtemps avant " L'affaire Weinstein ". Peut-on, doit-on, s'interroger, vu l'antériorité des faits révélés, et rapportés, maintenant, parmi les journalistes, hommes et femmes, au moment des faits, savaient ou ont su, et non rien révéler . Ils n'ont pas fait, donc, à l'époque, oeuvre de journalisme. En revanche, aujourd'hui, maintenant, ils font de la communication. À notre grande satisfaction, et notre effroi. Jusqu'où cette affaire, qui peut en engendrer d'autres -(judiciaires )- va-t-elle aller ? L'éducation , la moralisation, donc la bonne conduite, va-t-elle aller de soi.
Salut et Fraternité.
ALLEZ SAVOIR.