Lorsque l'on relit l'anthologie de Socialisme ou Barbarie, ne serait-ce que pour se nourrir du passé; le premier numéro de Socialisme ou Barbarie est paru en mars 1949; le dernier en juin 1965. Il y en eu quarante.
Et, singulièrement, tout ce qui a été écrit par une dizaine de penseurs, lesquels utilisaient , chacun, des pseudonymes. En particulier, Paul Cardan et Pierre Chaulieu étaient en réalité Cornélius Castoriadis que nombre de commentateurs ont plaisir à citer.
La relecture de ses écrits ne saurait être sous-estimée. Sa pensée est toujours d'actualité. Nous pouvons y remarquer que la capacité du prolétariat à gérer la production et à organiser la société est patente. Que la poussée des anarchistes et des ultra-gauches n'est pas qu'historique. Telle la croûte minuscule sur les plaies, elle est vouée au dépérissement sous la peau neuve qui apparaît. Donc , une nécessité pour apaiser le mal, pour un bien.
Qu'il conviendrait que les représentants élus, révocables à tout moment, rendent compte devant leurs mandants, de leurs activités et unissent les fonctions de délibération, de décision et d'exécution , pour être, peut-être, appelé : " Socialistes". Bref, de réconcilier l'homme avec lui-même, avec la nature, donner un sens à la vie, au travail, à la liberté de sa créativité, autrement dit à créer des liens entre l'individu et son groupe, son parti, sa société, le socialisme.
Mais peut-on mettre tout cela dans un " PS ", sans se souvenir de ce qui a été dit et obtenu par le passé forgé par les luttes du prolétariat.Tant ses réussites que ses revers qui sont autant de leçons.
Salut et Fraternité.
ALLEZ SAVOIR.
PS : post-scriptum et non post-it, plus nombreux que l'on ne pense, ou qu'il se dit, sont ceux qui croient en sa renaissance (sans rire)