Contrairement à ce qu'il a pu être affirmé sur certains billets, le permis Rhone-Maritime, qui concerne les côtes françaises de la Méditérranée, a bien été rejetée.
En avril 2012, à la veille d'une grande manifestation appelée le Trafalgar des gaz de schiste, Nicolas Sarkosy annonçait le non renouvellement du permis Rhone-Maritime, qui permettait la recherche d'hydrocarbures sur les cotes françaises de Méditerranée. Or aucun décret ne suivit.
Cependant, cette non déclaration suffit au non renouvellement de ce permis comme le stipule l'article 49 du décret n°2006-648 du 2 juin 2006:
Il est statué sur la demande de prolongation par arrêté du ministre chargé des mines s'il s'agit d'un permis exclusif de recherches et par décret en Conseil d'Etat s'il s'agit d'une concession.
Le silence gardé pendant plus de deux ans par le ministre chargé des mines sur la demande de prolongation d'une concession et pendant plus de quinze mois sur la demande de prolongation d'un permis de recherches vaut décision de rejet.
Au cas où, à la date d'expiration de la période de validité en cours, il n'a pas été statué sur la demande de prolongation, le titulaire du permis ou de la concession reste seul autorisé, jusqu'à l'intervention d'une décision, à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation.