Nicolas Hulot est-il fait pour la politique? On peut en douter à voir ses réactions de petit garçon boudeur et trépignant à chaque contrariété.
Déjà, il a refusé de rencontrer le conseil fédéral (le parlement d'EELV) ce week-end, pour ne pas, dixit, se faire allumer par les khmers verts (Le Canard du mercredi 30/3). Singulier pour quelqu'un qui veut être le candidat de ce même mouvement. Osera-t-il rencontrer des militants? aller sur le terrain? Ou compte-t-il faire sa campagne en hélicoptère ou à la télé?
A la manière d'un Strauss-Kahn, il aurait aussi aimé qu'on lui aménage un calendrier sur mesure et que le conseil fédéral qu'il venait de snober, repousse les primaires de manière à ce qu'il puisse se préparer. On aurait pourtant pu penser que, depuis 2007, il avait eu le temps de se préparer. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, il n'est pas prêt et il faudrait donc l'attendre.
Le conseil fédéral n'ayant pas accédé à ses désirs, il trépigne et envoie des textos vengeurs: «Si c'est comme ça, la primaire vous la ferez sans moi!» (voir article de Stéphane Alliès ici ). On peut se demander si cette réaction de cour d'école est digne de quelqu'un qui aspire aux plus hautes responsabilités.