A l'écoute de l'agitation médiatique de ces derniers jours, cette question "Peut-on violer une menteuse?" semble légitime.
Oui, répond une partie de la presse.
Oui, répondent les dirigeants du PS qui se réjouissent de l'honneur retrouvé de leur champion et se demandent comment le réintroduire dans le jeu des primaires.
Oui, répondent un certain nombre de commentateurs de Médiapart qui se réjouissent du sort de cette pute de guinéenne.
Rappelons que les présumés mensonges ne changent rien aux faits reprochés au toujours présumé innocent DSK, qu'ils changent simplement la capacité de convaincre avec certitude un jury populaire.
Rappelons qu'il existe aussi une journaliste française, une femme de chambre mexicaine, une salariée hongroise du FMI, une députée française qui évite de se trouver en tête à tête avec lui...
Rappelons que si la gravité de ce délit n'est pas la même que le viol (qui est un crime), utiliser une position dominante pour obtenir une relation sexuelle est aussi un délit.