Le Père Vert Pépère

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Billet de blog 13 février 2010

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La liberté des femmes ... vue par Mme Badinter

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Sylvie N est caissière de supermarché. Elle travaille à temps partiel (toutes les caissières sont à temps partiels) pour 700 € par mois. Bien qu'elle soit à temps partiel, son emploi occupe toute sa journée jusque souvent tard dans la soirée car ses horaires quotidiens sont découpés en plusieurs tranches horaires, et qu'il n'y a pas suffisament de temps entre chaque tranche horaire pour commencer une autre activité (ne serait-ce que rentrer chez elle!).

Avec tout ce temps pris par son travail, elle n'aurait pas le temps pour s'occuper de son bébé mais heureusement ses parents retraités gardent le bébé pendant qu'elle travaille (elle n'aurait pas les moyens de se payer une nounou) et elle peut trouver dans son supermarché des petits plats préparés et des couches jetables qui lui font gagner un temps précieux. Bien sur cela lui coute cher et elle doit recourir à des crédits à la consommation ne serait-ce que pour pouvoir s'habiller.

Avec toutes ces contraintes, elle a du abandonné les parties de tennis qu'elle faisait avec une amie, mais bon , la liberté a un prix aussi.

Cette liberté, Sylvie N l'a acquise grace aux longs combats acharnés de féministes telles qu'Elisabeth Badinter.

Nathalie L n'a pas su gagné cette liberté et est restée aliénée. Elle passe ses journées avec son bébé. N'ayant pas de salaire, elle ne peut s'acheter de plats préparés et de couches jetables. Elle doit donc laver les couches de son bébé, faire la cuisine avec les légumes qu'elle va chercher dans son jardin.

Deux après-midi par semaine, elle laissait son bébé chez sa mère pour pouvoir changer se changer les idées et aller jouer au tennis avec une amie. Malheureusemen, son amie a du arrêté, faute de temps.

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