Y a des soirs comme ça...
Où l'on pense pouvoir échapper un peu à la pesanteur du quotidien, à la souffrance de nos proches, au désespoir où cela nous plonge, en venant émettre quelques petites pensées sur un fil ou un autre.
Mais non, la pesanteur est partout. Elle s'abat de nouveau telle une ombre noire sur votre esprit en mal d'évasion.
Et le désespoir s'étend de nouveau.
La souffrance de vos proches vous étreint de nouveau, tel un étau que vous ne pouvez desserer.
Qui saura décrire l'impuissance qui vous saisit devant la souffrance de l'être aimé?
Comment sortir de l'abime où nous nous enfonçons doucement?
Comment ne pas hurler, le soir, son désespoir?