Le Père Vert Pépère

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Billet de blog 25 janvier 2010

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Le chaos climatique: Vu de Tuvalu

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Tuvalu est un archipel de neuf atolls coraliens au centre du Pacifique dont huit sont habités. L'endroit le plus large de la plus grande ile fait 400m de large. Le point culminant est de 5 m.

Cette situation rend donc l'archipel particulièrement sensible aux invasions de la mer et donc à l'élévation de son niveau. Depuis une décennie, on assiste à une recrudescence des tempêtes et des raz de marée, qui obligent déjà les tuvaluans a quitté l'archipel pendant ces événements.

Tuvalu a déjà perdu 3 mètres de front de plage. La culture des légumes traditionnels devient de plus en plus difficile, leurs racines qui s'enfoncent profondément dans le sol supportant mal les infiltrations croissantes d'eau salée dans les terres du fait de la montée des eaux.

Pour une action immédiate, il serait nécessaire de construire une digue d'un cout de plusieurs centaines de millions de dollars, mais Tuvalu au modeste PIB de 20 millions de dollars par an n'en a pas les moyens. Seule une aide internationale peut donc les sauver.

En 2002, le 1er ministre de l'époque, Koloa Taleke avait annoncé son intention d'amener les Etats Unis et de l'Australie devant la cour de justice internationale de La Haye pour émissions disproportionnées de CO2. Sa défaite aux élections l'empêcha de poursuivre dans cette voie mais cette annonce donna une audience internationale aux dangers qui menacent les petites iles du Pacifique.

A Copenhague, Tuvalu a milité pour une limitation du réchauffement à 1,5 °C , puisque l'objectif déjà ambitieux de 2 °C les comdamne à disparaitre.

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