Quand en 2008 à Toulouse, Dany Cohn Bendit a lancé l'idée d'un grand mouvement politique écologiste rassemblant et/ou fédérant en réseau toutes les forces vives qui oeuvrent sur le terrain pour l'écologie, cela a suscité chez la plupart de ces militants de terrain un immense espoir. Espoir qui s'est concrétisé par un succès électoral sans précédent pour les écologistes aux européennes de 2009.
Sur cette lancée, EELV se créait, qui se voulait plus mouvement que parti, claironnant sa volonté de donner à l'écologie politique la même audience que les thèmes écologiques peuvent rencontrer dans l'opinion et de faire de la politique autrement.
Las, en rassemblant, Europe Ecologie laissait aussi entrer le loup dans la bergerie, à savoir le petit clan qui dirigeait les anciens verts.
Aujourd'hui, en cette fin 2013, que reste-t-il de ces espoirs? Le mouvement d'écologie politique s'est transformé en parti d'écologie politicienne, puis le mot écologie a lui aussi disparu et enfin et heureusement, le mot politicien finira par disparaitre avec l'éclatement d'EELV (cela, c'est mon pronostic personnel).
Du coup, le militant écologiste que je suis ne peut que regretter que l'écologie politique aura perdu dans ce tragi-comédie une dizaine d'année d'un temps précieux par rapport aux urgences sociales, écologiques et climatiques auxquels nous faisons face.
Ce billet est pour l'instant publié avec ce texte qui si se veut une simple introduction. Mon intention est donc de le faire évoluer.