Le corps d'un militant a été retrouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du projet de barrage de Sivens.
Une grande manifestation, qui a rassemblé de 3 à 5000 personnes avaient lieu sur le site, en soutien aux opposants de ce projet, sur le site de ce projet. Cette manifestation s'est déroulée dans un esprit bon enfant. Des affrontements ont cependant éclaté dans l'après-midi entre certains manifestants et les CRS protégeant le matériel du chantier.
La présence de forces de l'ordre, protégeant des intérêts privés sur un chantier commencé de façon quasi illégale, était une véritable provocation de l'état français.
Bien qu'il soit trop tôt pour déterminer les responsabilités de cette mort, on ne peut que contaster que l'entêtement imbécile de l'état français (par l'intermédiaire de son préfet) et du président du Conseil Général du Tarn, Thierry Carcenac (PS), conduit à des événements dramatiques.
Rappelons en effet que ce projet, qui détruit des zones naturelles rares, qui diminue les surfaces de terres cultivables, ne servira qu'à constituer une réserve d'eau permettant à une vingtaine d'exploitations agricoles de cultiver du maïs. Où est l'intérêt public?
Rappelons, que le début des travaux, qui a entrainé l'évacuation violente des opposants occupant du site, n'a pas attendu que les différents recours contre ce projet soient jugés. Que penser d'un état qui n'attend pas les décisions de sa propre justice?
Rappelons aussi, que 2 opposants sont en grève de la faim depuis plus de 50 jours, demandant simplement que les compte-rendus des expertises effectuées soient rendues publiques.