Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La dernière affaire Frêche (Ah si ce pouvait être la dernière d'ailleurs) nous renseigne sur l'état de décomposition avancé du PPF (paysage politique français), décomposition des valeurs qui gangrène aussi une partie de la gauche.
Les supporters de Frêche nous disent que:
C'est le franc-parler du sud (sic...). Cela fait plus de 20 ans que je vis dans le sud, une partie dans le sud-est et maintenant dans le sud-ouest et je peux vous dire que si le parler est certes parfois plus haut , plus fort, les mots ont le même sens que dans le nord et que sous-homme , noir ou pas très catholique ont la même signification au nord de Nîmes qu'au sud.
Il a arraché la région à la droite très de droite du Languedoc-Roussillon. C'est vrai. Et alors? Si pour battre une droite et une extrême-droite raciste, il faut caresser les penchants racistes de la population, où est la victoire? N'est-ce pas aux contraires la victoire ultime du racisme?
Son bilan dans la région est bon. Soit. Peut-être. Mais n'y a-t-il personne d'autres pour continuer une telle politique? Le délabrement de la gauche serait-elle qu'il n'y aurait qu'une seule personne capable de diriger la région?
Il a été désigné par 90% des militants locaux. Oui toutes les élections internes du PS se terminent avec des scores de 90% pour les positions défendues par Frêche. Ces scores de république bananière n'interpelle-t-il personne?
Cette défense acharnée d'un Frêche nous montre que le culte du chef ou de la cheftaine est bien implantée dans la vie politique. La monarchie républicaine que nous vivons au niveau national s'accompagne comme il se doit d'un féodalisme de baronnets locaux au niveau régional.
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