[Ici au quartier #8] Pourquoi tu dessines les immeubles ?

Alors Beaubreuil...

« Beaub' » !

J'ai de la chance aujourd'hui, il fait beau et pas trop froid. J'en profite pour croquer les immeubles de la rue Rhin et Danube, pour me familiariser avec l'architecture.

Les enfants traînent sur la route du déjeuner. Quelques grand-mères se sont installées par terre ou sur des chaises pliantes, pour profiter de la douceur.

Ici, « à Rhin » (comme on dit), il y a un petit cœur de quartier : une antenne du Secours Populaire, un épicier, « le Turc » ...

Derrière, les préfabriqués du Centre Social Municipal, où se retrouvent quelques ados du quartier.

Cette petite boutique improvisée en pied d'immeuble, dont me parlaient les enfants. 

En face, la pharmacie. Le reste des locaux autour est à l'abandon depuis des années. Je me demandais à quoi ça ressemblait quand tout était occupé. 

Le quartier prioritaire, riche des 5460 personnes qui l'habitent, ressemble à ceci aujourd'hui : un bouquet de tours des années 70, aux façades saumon, vieillies, de 10 étages maximum, sous le ciel bleu écrasant de cette journée d'automne.

Sous les pins des dames asiatiques se sont installées, comme bien souvent, avec les enfants, la nappe et le pique-nique. Leurs discussions en langue khmer se réverbèrent sur les façades.

La vue est dégagée, on aperçoit la campagne au loin.

Elle est la première voisine du quartier et commence directement derrière les petites rues pavillonnaires qui entourent Rhin et Danube, cette grande rue qui s'enroule autour des tours.