Ce qui m’hypnotise, me charme chez Aharon Appelfeld, tel Orphée… : l’intelligence des liens. La douceur du père, la douceur de la mère. Cette bienveillance, cette attention à l’autre, cet amour, tout simplement, m’aspirent, m’enveloppent. Pas de cri, pas de haine, pas de rictus hideux, pas de doigt accusateur, pas de pouvoir ; autre chose : le souci de l’autre, l’attention à l’autre, la chaleur, l’égard. Ainsi que le rêve, le rêve très présent, accueilli, écouté, et le sommeil, le sommeil aimé, et la solitude, la solitude aimée, elle-aussi – d’autres dimensions que celles du terrible quotidien expéditif, rapide, tranché, tranchant, lacunaire, insatisfaisant, épuisant.
Billet de blog 13 mars 2021
A propos d'Aharon Appelfeld
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