« Madame Sevrain ? Madame Sevrain ?
On dirait qu’il n’y a personne. Elle est peut-être sortie. On repassera tout à l’heure. »
Elles reprennent l’ascenseur toutes les deux.
« Madame Sevrain ? Madame Sevrain ? Vous êtes là ?
C’est bizarre tout de même. On va demander au concierge. »
« Oui, bonjour monsieur. Nous sommes assistantes sociales et nous étions venues voir Madame Sevrain pour être sûres que tout va bien. Vous comprenez avec cette chaleur…Mais personne ne répond. Vous êtes sûr que personne de sa famille n’est venu la chercher ?
-Ah, oui. Tout à fait. Je l’ai même vu passer tout à l’heure. Elle était allée s’acheter à boire.
-Bien, bien. On reviendra demain, alors. »
Elles sortent.
« Madame Sevrain ? Madame Sevrain ? Nous sommes les assistantes sociales. Vous êtes là ? Vous savez qu’avec cette chaleur, il faut boire, madame Sevrain ? »
Elles reprennent l’ascenseur.
« Bah, vous n’avez pas eu de chance. Je l’ai encore vu passer il y a peu. Elle est remontée avec des bouteilles.
-Bon, bah, c’est l’essentiel. Ça me rassure, parce que, vous comprenez, je pars en vacances ce soir, alors je ne reviendrai pas avant deux semaines maintenant et ma collègue, c’est pareil.
-Oh ! Ne vous inquiétez pas. Elle va bien.
-Bon, bah, on vous remercie.
-Pas de quoi. Et, bonnes vacances !
-Merci
-Merci »
« Dites, madame Sevrain, vous pourriez leur ouvrir aux petites dames. Elles sont bien gentilles.
-Peuffff…
-Bah, tout de même »
Elle hausse les épaules.
« Enfin, je n’ai rien dit, bien sûr.
-Evidemment ! Je vous rince assez pour ça ! De toute façon, j’aime pas l’eau moi. J’ai toujours préféré la vodka. Et j’en bois assez, va, même quand il fait pas chaud ! »