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Nord Stream 2 est un projet de gazoduc devant relier la Russie à l’Allemagne, porté par l’entreprise Gazprom, qui n’est autre que le « le bras armé du Kremlin » et donc de Vladimir Poutine.

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Depuis ses balbutiements, le projet est bien entendu présenté par les Russes comme étant bénéfique pour l’Europe…

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Appâtées par le profit, plusieurs entreprises, parmi lesquelles Engie, foncent dès lors tête baissée vers le projet.

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Rapidement, les tares du projet sont mises à jour : « renforcement de l’influence russe en Europe », « affaiblissement de l’Ukraine », « Détérioration de l’environnement » et j’en passe.
Malheureusement, l’Allemagne, pilier de l’Europe, fait la sourde oreille à ces griefs, notamment en raison du profit qu’elle espère tirer du projet.

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Berlin va même jusqu’à militer en faveur du projet, quitte à se brouiller avec Paris qui n’a pas manqué de lui rappeler les dangers liés au projet et notamment l’accroissement de la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie.

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Le comportement allemand est paradoxal, le pays se vante en effet depuis plusieurs années de faire la part belle aux énergies renouvelables et affirme vouloir se passer, à terme, des énergies fossiles…

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Entêtée, l’Allemagne s’isole du reste de l’Europe. Paris parviendra finalement à faire plier son voisin, contraignant celui-ci à accepter des conditions selon lesquelles la gestion du pipeline sera confiée à l’Allemagne et non pas à la Russie comme prévu initialement. L’idée étant ici de permettre à l’Europe de mieux contrôler l’infrastructure et de ne pas être pieds et poings liés face à l’empire russe.

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Pendant ce temps, le Danemark freine l’avancée du projet. Le gazoduc devant passer par ses eaux territoriales, Copenhague refuse en effet de délivrer les ultimes autorisations nécessaires à Gazprom, invoquant notamment la préservation de l’écosystème présent en mer Baltique.

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Malheureusement, les pressions ont eu raison du petit état qui a fini par abdiquer. Aujourd’hui, plus rien n’empêche la construction du gazoduc. Poutine a donc gagné, et peut remercier Angela Merkel pour lui avoir facilité le travail.

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Quant à l’environnement, l’indépendance de l’Europe et la sécurité de l’Ukraine…

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