Ils ont demandé une justice fiscale et sociale, Ils auront un mépris de classe.
Le gouvernement Lecornu vient de présenter un budget 2026 qui s’annonce comme le plus antisocial depuis le début du quinquennat Macron. Sous couvert de « sérieux budgétaire » et de « redressement des comptes », l’exécutif organise en réalité un transfert massif de richesses vers les plus aisés, en faisant payer la crise à celles et ceux qui travaillent, qui soignent, qui enseignent, qui vivent déjà avec peu.
Le montant des économies budgétaires prévues par le gouvernement Lecornu pour 2026 est estimé à environ 30 milliards d'euros, selon les informations disponibles. Cette estimation est basée sur les données fournies par le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), qui a évalué l'effort budgétaire à 30 milliards d'euros, comprenant environ 17 milliards d'euros d'économies de dépenses et 14 milliards d'euros de nouvelles recettes fiscales
Le HCFP a exprimé des doutes quant à la faisabilité de ces économies, soulignant que les hypothèses économiques sur lesquelles elles reposent sont « optimistes » et que les cibles fixées sont « ambitieuses »

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Une baisse du pouvoir d’achat déguisée pour des millions de Français, pendant que les grandes fortunes, elles, sont soigneusement épargnées. Ce sont les classes populaires et moyennes qui paient dès maintenant.
Les riches, les grands groupes et les actionnaires, eux, ne sont pas mis à contribution. Le gouvernement refuse toujours de rétablir l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), ni même de taxer les superprofits ou les dividendes records du CAC 40.
Pendant ce temps, le budget prévoit plusieurs dizaines de milliards d’économies, dont la majorité reposent sur les épaules des travailleurs et des retraités.
C’est une politique d’austérité qui ne dit pas son nom, une politique de coupes sociales menée par ceux-là mêmes qui avaient promis « pas de hausse d’impôt ».
Combien ça coûte au quotidien ?

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Chaque ligne de ce tableau est une baisse de vie réelle.
Derrière les chiffres, ce sont des retraites qui n’augmentent plus, des familles qui basculent dans la précarité, des enseignants et soignants démotivés, des travailleurs pauvres étranglés par les factures.
Un budget contre la majorité sociale
La France insoumise et d’autres forces de gauche dénoncent un budget de classe, construit pour plaire à Bruxelles et aux marchés financiers, pas pour répondre aux urgences sociales.
Alors que les prix continuent de grimper, que les services publics s’effondrent, que les hôpitaux et les écoles manquent de bras, le gouvernement choisit d’asphyxier les moyens publics et d’accroître les inégalités.
Ce budget est le prolongement direct de la politique Macron :1- le démantèlement de la Sécurité sociale. 2- La casse du modèle social. Et la soumission aux dogmes libéraux européens.
Aucune mesure n’est prévue pour taxer le capital ou les multinationales, ni pour relever les bas salaires ou investir massivement dans les services publics.
Tout au contraire, le gouvernement annonce des coupes dans les effectifs publics et une hausse du reste à charge santé — autrement dit, faire payer les malades, les vieux et les pauvres.
L’argent existe
Face à cette politique d’austérité, la gauche insoumise, les communistes et les écologistes rappellent qu’il existe des alternatives concrètes: 1- Rétablir l’ISF et instaurer une taxe sur les grandes fortunes. 2- taxer les superprofits des groupes énergétiques et financiers. 3- Augmenter les salaires et revaloriser les minima sociaux. 4- Investir dans la santé, l’éducation et l’écologie au lieu de les sacrifier sur l’autel du déficit. 5- Et que dire des 211 milliards données sans condition ni contrepartie.
Parce qu’un budget est toujours un choix politique, celui de Lecornu n’est pas neutre : il protège les puissants et punit le peuple.
Il confirme ce que beaucoup ressentent déjà : le macronisme est devenu une machine à appauvrir la France du travail.
C’est l’heure du sursaut social
Le budget 2026 n’est pas un simple texte financier — c’est un choix de société. Il oppose la logique du profit à celle de la dignité. Et c’est pourquoi les insoumis, les syndicats et l’ensemble des forces de gauche ( A l’exception du PS) appellent à la sanction contre l’austérité, pour la justice sociale et fiscale.
Parce que ce n’est pas au peuple de payer la crise, mais à ceux qui en profitent.