Qui est Danielle Bassez, auteur invitée des Lectures sous l’arbre ?
Née à Châteauroux en 1946, elle a fait ses études à l’École Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses puis à la Sorbonne. Sa passion pour l’hellénisme a trouvé à se satisfaire dans une thèse de doctorat consacrée au voyage du philanthrope Benjamin Appert en Grèce.
Agrégée de philosophie, elle a enseigné près de Grenoble tout en s’adonnant à l’écriture. C’est en 1992 que son premier texte Tombeau est publié chez Cheyne éditeur. Suivront huit autres titres publié par la maison d’édition, dont son dernier en date Le Professeur, paru début 2016. Néanmoins, elle ne se limite pas à la poésie. En effet, elle est aussi l’auteur d’un roman, Le Chant du klephte, publié chez Castells, et de contes destinés à la jeunesse, aux éditions Nathan.
Pour en apprendre plus sur l’auteur et son œuvre, nous vous invitons à assister à la lecture de son dernier livre Le Professeur lors d’Une heure avec Danielle Bassez, le jeudi 18 août à 16h30.
Vous pourrez également échanger avec elle librement autour d’un petit-déjeuner le dimanche 21 août au café Les Mélèzes au Chambon-sur-Lignon, entre 9h et 10h.
Le Professeur, ça raconte quoi ?
« La Sorbonne à la fin des années soixante : un étudiant découvre dans une même grande déflagration la philosophie, la littérature, la passion amoureuse et sa propre vocation, sous le regard bienveillant du professeur. Traversé par les agitations de l’histoire sociale et littéraire, il entre dans le monde en se brûlant à tout, connaît admiration, douleurs et joies violentes. »
En bonus, voici un extrait de Le Professeur :
« Et le professeur, que devient-il dans tout cela ? Vous ne le voyez plus guère, vous ne suivez plus ses cours. Il demeure cependant à l’arrière-plan de l’histoire, sorte de témoin invisible, garant de l’aventure folle dans laquelle vous êtes engagé et dont vous ne savez où elle mène, statue du Commandeur si l’on veut, mais Commandeur bienveillant, seul repère fixe dans votre vie. Et bientôt vous crierez vers lui , sollicitant son aide comme on sollicite l’intercession d’un dieu protecteur. Car votre vie est devenue un chaos. Vous allez d’extase en désespoir. Tout branle, tout chavire. Sa décision de décembre fut de n’en pas prendre, et tout a recommencé comme avant, à cette différence près que ce qui vous paraissait grâce et don du ciel vous semble à présent aumône et privation. »
(p.55-56)