Qui est Mariette Navarro, auteur invitée des Lectures sous l’arbre ?
Dramaturge à l’école du Théâtre National de Strasbourg de 2004 à 2007, elle travaille depuis à des missions très variées qui ont pour point commun de lier écriture et théâtre. Elle publie des livres à la croisée des genres, tous créés au théâtre : Alors Carcasse (Cheyne, 2011 – prix Robert Walser 2012), Nous les vagues suivi des Célébrations, Prodiges®, Les Feux de Poitrine (tous trois parus chez Quartett). Depuis janvier 2014, elle fait partie du collectif artistique de la Comédie de Béthune dirigée par Cécile Backès. Depuis début 2016, elle codirige la collection Grands fonds de Cheyne éditeur avec Antonio Werli. Les Chemins contraires, publié à Cheyne, est son dernier livre.
Vous pourrez rencontrer l’auteur dès le mercredi 17 août, le temps d’un déjeuner À la table de Mariette Navarro à 11h30 ; puis à 18h30 à la bibliothèque de Saint-Agrève (07), en compagnie de Frédéric Pierrot, comédien, pour un moment d’échanges privilégié avant la lecture de Les Chemins contraires par le comédien, à la salle des arts de Saint-Agrève (07) à 21h.
Le jeudi 18 août, c’est pour un Thé ou café ? que vous pourrez retrouver l’auteur au moment du petit-déjeuner.
Le vendredi 19 août, à 10h30, l’auteur présentera trois livres de la librairie des Lectures sous l’arbre qui lui tiennent à cœur, pendant son Parcours de lecteur. Nous vous invitons également à assister aux Fondatrices à 16h30, où Mariette Navarro évoquera le rôle qu’a joué pour elle l’œuvre de Didier-Georges Gabily.
Vous voulez en savoir plus ? Découvrez des extraits de son livre :
« Depuis longtemps déjà quelque chose ne les concerne plus. Quelque chose ne leur parvient plus, même sous forme de rumeur. Des lumières qui clignotent, une certaine musique échappée des voitures, tout ce qui bat des battements artificiels, tout ce qui crie l’été au bord des plages, tout ce qui grouille l’hiver au cœur des villes : tout cela depuis longtemps est extérieur à eux. Ils sont présents d’une injonction à l’autre, où l’on demande qu’ils soient. Ils répondent, la plupart du temps, à la plupart des attentes. Mais il leur semble avoir perdu la force, alors même qu’ils voient clair dans tout ce qui s’agite, dans tout ce qui monte le son. Les choses électriques, ils savent qu’elles palpitent sans eux. Ils n’en veulent plus, disent-ils, ils disent qu’ils n’en ont plus besoin. Ils préfèrent rester en arrière, dans la surdité au monde et la grande fatigue. »