Qui est Jean-Pierre Siméon, auteur invité des Lectures sous l’arbre ?
Né en 1950. Il a été le lauréat de nombreux prix littéraires, notamment du Prix Artaud en 1984, du Prix Apollinaire en 1994, du grand prix du Mont-Saint-Michel en 1999 et du prix Max-Jacob en 2006. « Poète associé » au CDN de Reims pendant six ans, il rejoint ensuite le TNP de Villeurbanne, aux côtés de Christian Schiaretti, son directeur. Directeur artistique du Printemps des poètes, il est également membre du comité éditorial de direction de Cheyne éditeur. Le Livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu est son dernier livre.
Vous pourrez rencontrer l’auteur pour une séance de dédicace, suite à la lecture-concert, en partenariat avec le Festival de musique de La Chaise-Dieu, de son livre Traité des sentiments contraires, lu par Didier Sandre de la Comédie-Française et accompagné au piano par Jean- Philippe Collard, le vendredi 19 août à 21h au Puy-en-Velay.
Le samedi 20 août, à 15h, l’auteur lira Le Livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu et réservera un temps d’échange pendant Une heure avec Jean-Pierre Siméon. Un moment idéal pour rencontrer l’auteur et découvrir son œuvre.
Vous voulez en savoir plus ? Découvrez la préface de Tao Li Fu, écrite par l’auteur :
« On ne sait pas grand chose de Tao Li Fu. Il semble qu’il ait vécu entre deux siècles, au nord de la Chine, dans la province de Wen Qing, probablement au cœur de la communauté villageoise de Chen-Ho. Une légende dit qu’il ne savait pas écrire et que ce sont les gens du pays qui, témoins de ses sentences frappantes et mystérieuses, en gardèrent la mémoire et se les transmirent de génération en génération. C’est au siècle dernier qu’un lettré, faisant étape à Chen-Ho, eut connaissance de cette tradition. Il entreprit de recueillir les sentences et proverbes de Tao Li Fu, recueil qu’il intitula Le Livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu. Aux dires de certains, le manuscrit était riche de mille feuillets. Je ne puis livrer que ce qui m’en est parvenu, qui ne représente donc, on le verra, qu’une infime partie de ce trésor perdu. Pourquoi et comment me sont-ils parvenus ? On m’excusera de ne pouvoir rien en dire. Je suis, sur ce sujet, pour de sérieuses raisons, tenu au secret. »