Qui est Emmanuel Echivard, auteur invité des Lectures sous l’arbre ?
Né au Havre en 1975, Emmanuel Echivard a suivi des études à Lyon. Admis à l'ENS de Fontenay-Saint-Cloud, en 1994, il a été agrégé de lettres classiques en 1998.
Professeur dans des collèges et lycées, il enseigne aujourd’hui le latin et la littérature française en khâgne et à Sciences Po, à Reims.
Son premier livre, La Trace d’une visite, sera publié chez Cheyne éditeur en juillet 2016.
Pour en apprendre plus sur l’auteur, nous vous invitons à le rencontrer pendant Les Fondatrices le mercredi 17 août à 16h30 où il évoquera le rôle qu’a joué pour lui la découverte de Pascal Quignard.
Le jeudi 18 août, vous pourrez le retrouver à 10h30 pour une présentation de trois livres qui lui tiennent à cœur lors de son Parcours de lecteur dans la librairie du festival.
Le même jour, nous vous offrons Une heure avec Emmanuel Echivard pour une lecture de son livre La Trace d’une visite. Suite à cette lecture, l’auteur se rendra disponible pour échanger avec vous sur son parcours et son œuvre.
Le vendredi 19 août, vous pourrez également passer un moment Tout en douceur lors d’une balade emmenée par l’auteur et la comédienne Brigitte Guedj, agrémentée de lectures sur le thème de la joie.
Vous voulez en savoir plus ? Découvrez des extraits de son livre :
« Que de mots traînent dans la ville ! Les passants croient qu'ils doivent s'emparer du monde. Qu'ils ont à expliquer les recoins, à traquer les mauvaises herbes : réunions et calculs...
Il y a toujours un passant qui bute sur un caillou. Un coup de pied, et le caillou ira quelques mètres plus bas, en attente.
Tu mets des cailloux sur les routes pour rappeler la présence du monde. »
« Dans son rêve, il n'y avait plus de ville, plus de passant. Il n'y avait plus de corps, ni même de cadavre. Il n'y avait plus de tempête de sable, plus de crevasse, plus de gouffre marin ; plus d'amas stellaire. Il n'y avait plus d'horizon.
Il n'y avait plus les couleurs du noir.
Toi-même, tu n'étais qu'un désir fou. »
« Mais qui se penchera sur l'homme à terre ? Qui revêtira sa chute ? Qui entendra son souffle court ? Qui s'écroulera dans ses pleurs ? Qui peut consoler l'homme à terre, au milieu de la journée, au milieu des passants et des voisins ?
Et quand tu pleureras à terre, le visage dans la boue, à la recherche des corps enfuis,
qui suivra ta trace ? »