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Billet de blog 28 mai 2014

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Le Japon : pays invité des Lectures sous l'arbre 2014

Nous invitons une île ; celle où, chaque jour, le soleil naît avant partout ailleurs. Nous invitons « l'empire des signes », le pays où, selon Barthes, tout n'est qu'écriture ; l'archipel des symboles omniprésents.

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Nous invitons une île ; celle où, chaque jour, le soleil naît avant partout ailleurs. Nous invitons « l'empire des signes », le pays où, selon Barthes, tout n'est qu'écriture ; l'archipel des symboles omniprésents.

Nous amarrons le Japon au plateau. Quelle idée saugrenue ! Pas tant que ça …Comment faire pour que le Plateau Vivarais-Lignon devienne, l'espace d'un instant, celui du Soleil Levant ? Il suffit seulement de créer un temps différent où l'on écoute les sons et les vibrations créées par les percussionnistes du Bamboo Orchestra au beau milieu d'un champs ; ou encore, de s'abstraire de l'heure et du lieu, en pénétrant dans la chambre noire d'un cinéma : se laisser embarquer loin, très loin, grâce à des films d'art et d'essai, l'histoire de La Ballade de l'impossible ou bien celle du Goût du saké. Pour plus de fantaisie, un petit Myiazaki ne sera pas de trop et que Le Vent se lève !

Il suffit de rencontrer Monsieur Philippe Picquier, celui qui nous a fait lire et découvrir la littérature venue d'Extrême-Orient grâce à sa maison d'édition arlésienne.

Il suffit que la nuit devienne l'écrin des mots : Ito Naga parlera de sa nuit à lui, dans la nuit d'août à l'orée du bois.

Il suffit qu'on ressente Iro mo ka mo, la couleur et le parfum ; qu'un comédien nous lise Éloge de l'ombre de Tanizaki ; que Dominique Palmé, la traductrice de Shuntarô Tanikawa, vienne et nous raconte comment on fait passer les mots et l'émotion d'une langue à une autre.

Il suffit enfin de s'asseoir et d'écouter : des paroles, des haïkus, des voix qui dialoguent et échangent.

Alors, oui, on aura le Japon à portée de main.

Ceci n'est pas une phrase toute faite ! À portée de main, oui, comme des livres dans une librairie.

Ça sent le papier et l'herbe fraîchement broutée. De loin, à travers l'entrée, on dirait une immense mosaïque. Rectangles de toutes les tailles et toutes les couleurs. Textes et textures. Archipels de livres. Ailes tatouées de mots.

Dans le pré du lieu-dit Cheyne, des tentes blanches abriteront des centaines de livres autour du Japon, des classiques de la littérature japonaise, des œuvres contemporaines ainsi que tous les textes lus, abordés et conseillés pendant le festival : l'occasion de prolonger la rencontre avec l'ailleurs et d'en emporter quelques pages avec soi, dans son sac et dans sa tête. Un déploiement éphémère de livres, un pari un peu fou, le temps du festival.

 Un mirage. Un voyage.

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