Voici un court extrait du" Journal d'un vieux dégueulasse" que Charles Bukowski a publié aux USA en 1969 :
"Même les journalistes sportifs ont pris position ,et ,comme chacun sait ,ce sont les pires quand il s'agit d'écrire et de penser .impossible d'ailleurs de savoir ce qui ,de leur style ,ou de leur pensée ,les rend aussi nuls .qu'importe ,l'union des deux engendre des horreurs sans la moindre légitimité et sans la plus petite compassion .comme vous l'avez vous -mêmes constaté ,la surenchère ,qui est synonyme d'ennui ,accouche tout naturellement de l'esprit le plus vil .il en va de même dès lors que le paternalisme s'acoquine avec le tout -puissant ego larmoyant."
Comment échapper au parallèle avec les incartades nauséabondes que l'on tente de nous imposer comme ligne éditoriale et hurlées par un journaliste sportif dans le porte voix criard, grésillant, bref, franchement désagréable que lui offre l'extrême droite française actuellement?
Non seulement cette question m'amuse beaucoup mais je trouve en plus un malin plaisir à réutiliser la notion de "vieux dégueulasse" pour ce type de journaliste.