Hélas, rien n’est moins sûr !
En octobre 2009,France 3 diffusait une série de trois documentaires intitulée "La mise à mort du travail" : 1er volet la destruction, 2nd volet "L'aliénation" et 3éme volet "La dépossession"
Extrait : http://www.youtube.com/watch?v=GeO-WrzB3cg
L’aliénation : http://www.youtube.com/watch?v=mYhPT1RetwM
La dépossession : http://www.youtube.com/watch?v=xBJkttjvdFA
Christophe Dejours, psychiatre et psychanalyste français, fondateur de la psychodynamique du travail conclut l’émission : "Aujourd'hui on est dans un suprême mépris du travail", au profit "du patrimoine et des revenus spéculatifs"
On parlait à cette époque du suicide dans l’entreprise en relation avec l’actualité tragique à France Télécom. Christophe Dejours, contribue à l'élaboration d'un guide pratique sur la conduite à tenir en cas de suicide.

http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2198.htm
Vous vous penchez sur l'ultime témoignage de la souffrance au travail, le suicide dans l'enceinte de l'entreprise4. Un fléau qui touche toutes les catégories socio-professionnelles, des ouvriers aux cadres. Ce travail de recherche est un des rares sur le sujet, pourquoi ?
Christophe Dejours : Parce que ce phénomène est récent, cliniquement nouveau. Il est apparu il y a une huitaine d'années. Avant cela, il touchait exclusivement les agriculteurs et salariés agricoles acculés par les dettes et dont lieux de vie et de travail se confondaient. En dehors d'eux, si l'on se réfère aux archives de la médecine du travail, les suicides se commettaient généralement dans l'espace privé. Il était donc difficile de démontrer que le rapport au travail pouvait être en cause.
Il n’y a pas d’étude épidémiologique sur les sujets du suicide et des tentatives du suicide parce que le gouvernement ne souhaite pas être confronté à cette vérité de souffrance.
On peut même s’apercevoir qu’on peut faire dire ce qu’on peut aux chiffres. Voici des données chiffrées toutes classes d’âge confondus de http://www.cepidc.vesinet.inserm.fr/

C’est à vous glacer le dos n’est-ce pas ? Mais surtout ne dites rien, c’est un sujet tabous !