Dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 septembre 2010, des députés, mandatés par le peuple pour les représenter, ont fait la sourde oreille. Pourtant l’appel de la rue du 7 septembre dernier était clair ; c’est une réforme injuste.
Il aura suffit de quatre jours de débat dans un hémicycle clairsemé pour anéantir les acquis sociaux de 1981 : L'article-phare du projet de loi qui prévoit le passage de l'âge légal à 62 ans à l'horizon 2018, est adopté, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951
Pire, les députés ont également adopté le passage de 65 à 67 ans pour une retraite sans décote, mesure qui cristallise aussi la contestation.
De tels événements m’ont inspiré une chanson sur l’air du chant des partisans : AU SOIR DU 10/09/2010
