Privilèges et politiques ...
Extraits .
De:
http://www.planet.fr/emploi-retraite-retraite-des-politiques-quels-privileges.19614.1401.html
1. Le statut très spécial des députés
Progressivement, ce sera à partir de 62 ans, et non plus 60, qu'ils pourront liquider leurs droits. Mais ils conservent un statut très avantageux.
Combien ? La moyenne de leur retraite, proportionnelle au nombre d'années passées sur les bancs de l'hémicycle, est de 2700 euros par mois, indique l'Assemblée.
Peu de députés restent à l'Assemblée une carrière complète, soit 41,5 années de cotisation (22,5 ans de mandat seulement dans les faits car les cotisations des députés sont majorées). Selon les calculs de l'association Sauvegarde retraites, qui milite pour une refonte du système de retraite, un député touche environ 1550 euros pour 1 mandat, 3100 euros pour 2 mandats, 4650 euros pour 3. Pension maximum : environ 622.
2. Les avantages des sénateurs...
3. Maires, conseillers généraux, régionaux... : les élus locaux moins favorisés
4. La pension fixe du chef de l'Etat...
5. Pas de retraite de ministre...
Les anciens ministres, secrétaires d'Etat et chefs de gouvernement n'ont en revanche pas droit à une retraite à ce titre spécifique.
Ils continuent cependant à percevoir leur salaire de ministre (environ 13 000 euros brut pour un ministre ou un secrétaire d'Etat) pendant six mois après avoir quitté le gouvernement s'ils ne trouvent pas de travail. Ils sont rares dans ce cas, précise Yvan Stefanovitch.
6. Le cumul des pensions
Un élu cumule souvent plusieurs mandats électifs, successivement ou simultanément (exemple : un député-maire). Le montant total des pensions additionnées n'est pas plafonné.
Ainsi, "85% des députés et 81% des sénateurs" ont aussi un mandat local et cotisent pour plusieurs régimes spéciaux de retraite, indique Yvan Stefanovitch. Il estime par exemple à "11 000 euros par mois" la pension de Michel Charasse, "qui cumule retraites de sénateur, haut fonctionnaire, maire, conseiller général et régional".
"Et sa retraite ne l'empêche pas de siéger au Conseil constitutionnel et de toucher en plus 12 000 euros d'indemnités à ce titre", précise le jour7. Des avantages en nature à vie
Outre leur pension, certains continuent à bénéficier, après leurs fonctions, d'avantages en nature. "Difficile toutefois de le savoir précisément, c'est peu transparent, ce n'est pas écrit dans la loi", regrette Yvan Stefanovitch.
Les deux anciens présidents. C'est une lettre de 1985, signée par le Premier ministre Laurent Fabius et adressée à l'ex-président Valéry Giscard d'Estaing, qui fixe les avantages en nature des chefs de l'Etat après l'Elysée. "Ils ont droit à 13 fonctionnaires (gardes du corps, chauffeurs, cuisiniers, etc.), une voiture et un appartement ou un bureau", détaille Yvan Stefanovitch, ajoutant que ni VGE ni Jacques Chirac n'ont accepté ce dernier privilège.
Les 10 anciens Premiers ministres ont droit, quant à eux, à vie, à une voiture, une secrétaire et un chauffeur-garde du corps. "Ce n'est pas une loi, mais une tradition qui supporte deux exceptions : Jean-Pierre Raffarin a deux voitures et Laurent Fabius deux secrétaires", rapporte le journaliste.
Les règles sont plus floues encore pour les anciens ministres. "C'est souvent à la tête du client. Des raisons de sécurité sont invoquées pour que les ex-ministres de l'Intérieur aient une voiture avec chauffeur-garde du corps à vie. D'autres, comme les gardes des Sceaux, la gardent souvent 6 mois."
Les parlementaires
Enfin, selon un document que s'est procuré Rue89.com, les ex-députés et sénateurs...
8. Les meilleures retraites politiques
Qui sont les retraités politiques les mieux lotis ? Deux anciens chefs d'Etat, "Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing", répond Pierre-Edouard du Cray, de l'association Sauvegarde Retraites. "Le premier touche environ 31 000 euros, le second 30 000 euros."
Explication : Ils peuvent cumuler plusieurs pensions - haut fonctionnaire, chef de l'Etat, et autres mandats électifs (maire, député, conseiller général et municipal par exemple pour Jacques Chirac). S'ajoute au montant de leur pension une indemnité de 12 000 euros du Conseil constitutionnel, dont les ex-présidents sont membres de droit.
Edifiant à lire absolument, après vous je ne sais pas mais moi je dis " Cherchez les assistés " !
Asuivre ...