L'élection de Trump fait grand bruit et scandalise beaucoup de monde. Elle est pourtant le résultat d'une politique néo-libérale, menée avec fougue et assurance par conservateurs et démocrates américains, comme elle l'est de par le monde par la plupart des gouvernements dits "démocrates", comme elle l'est en France par toute la droite, socialistes inclus. Cette droite, elle est dogmatique,au service des plus riches et pense que la meilleure politique économique est celle qui favorise l'accroissement jamais suffisant des dividendes, et promeut l'austérité. Elle prétend agir pour l'emploi, elle agit pour les dividendes. Pour cela elle saborde depuis des années l'intérêt public au profit de quelques intérêts privés , ceux qui se partagent le monde, en le détruisant. Ainsi, la "politique" de santé où l'argent public toujours insuffisant fait la richesse de multinationales du médicament et de quelques professionnels. La Sécu est en faillite, mais elle enrichit !
Les armes des puissants sont le détournement des institutions (UE, Etat, et ses déclinaisons régaliennes, médias ...); Les médias leur appartiennent, avec une armée de pisse-copies au service, où les journaux ont besoin des pubs, les articles deviennent pub. Et le citoyen, consommateur. L'idéal étant l'obèse inculte. Surtout, ne jamais inviter le Monde diplomatique à l'antenne, par exemple.
Ainsi, la classe moyenne consommatrice sera naturellement le premier défenseur du "meilleur des régimes", qui, galvaudé, impose au mieux le statut quo de l'organisation de la société, et qui croit mériter même d'être imposé par la force. La démocratie dite représentative, corrompue, subventionne les dividendes, les médias des milliardaires, accentue la fracture riches/pauvres, développe l'inculture, croyant museler, Elle met les armées au service des puissants via l'atlantisme, par exemple, et ses féaux qui pour jouer à "saute-cadavres" ont besoin de perches, tant les victimes pauvres, méprisées et pas comptées sont nombreuses.
Mais les peuples réagissent parfois contre cette organisation. Fatigués de corruption, de denis de justice ou de démocratie.
Peu enclins à espérer réaliser un monde meilleur, tant social qu'écologique, ils se contenteront du premier geste, nécessaire, virer les représentants des puissances d'argent. Pour un autre.
Et ils votent alors pour le premier venu, parfois le seul, qui représentera cette exaspération. La construction d'un imaginaire rêvé, d'un monde de liberté, d'égalité et de fraternité, ne vient plus à l'esprit, entre télé et Mac DO.
Mais que les valets des puissants le sachent bien, les monstres accouchés satisferont tout aussi bien leurs maîtres. Comme en 40 !