Une partie des élcteurs de Le Pen est celle des déçus, des vaincus du libéralisme économique. Ces vaincus se nourissent à l'économie, se cultivent à l'économie. Ce sont des exclus du système libéral qui a créé depuis Sarkozy, en France, 1 million de pauvres supplémentaires. Avec l'aide de Hollande et de ses collaborateurs.
Ce système secrète l'inégalité. Les dominants possèdent l'essentiel des richesses. En France et dans le monde.
En France, ces derniers temps, c'est Sarkozy, les banques, c'est l'Europe aussi, telle qu'elle est, le FMI (Lagarde ou DSK, c'est pareil, curieux, non ?), c'est le rapport Attali utile à l'UMP et au PS, et dont Macron était le rapporteur, c'est le MEDEF...
Ces gens là, les structures qu'ils confortent, l'idéologie, le dogme, qu'ils véhiculent, la politique qu'ils inspirent ou appliquent (austérité, diminution des services publics, politique de l'offre, guerres, traitement des réfugiés, des Roms aussi etc... ), c'est gens là donc, créent entre autres, des électeurs pour Le Pen. Ils sont en grande partie la cause d'une montée de l'extrème droite.
Et on veut nous faire voter pour eux !
Il y a la cause et l'effet.
Voter Macron, c'est voter pour la cause afin de combattre l'effet.
Tactique ubuesque.
Mais c'est peut-être la stratégie du PS, et des nombreux médias partisans (médiapart-isants) qui ont appelé à voter Hamon, à l'instar d'un Président peu glorieux, afin de faire barrage à la gauche. Il en fallait peu d'électeurs "fidèles" au PS, ça été le cas. Suffisamment.
Il fallait aussi que Le Pen fasse un score raisonnable, pour permettre de continuer le jeu du "pacte républicain".
C'est fait : le vrai candidat de Hollande, du MEDEF et des dominants est pressenti pour faire barrage à l'extrème droite. Il était le candidat du système et des médias depuis le début.
A force de barrages, ne craignez-vous pas, un jour, une inondation ?
En tous cas, je ne vote pas au second tour. Je ne rentre plus dans votre jeu.