à compléter par soi-même il suffira d'observer les déclarations de tous ceux qui sont montés sur leurs grands chevaux pour dénoncer la précarisation des travailleurs pour comprendre qu'ils sont prêts à les abandonner dès que ça devient difficile et douloureux pour eux. Après ils se demanderont pourquoi les électeurs les méprisent autant, eux qui se réclament du socialisme contre ce gouvernement mais en abandonnent ses valeurs dès qu'il s'agit de prendre des risques à se mettre du côté des travailleurs les plus exposés.
Comme quoi les élections approchent et il est urgent pour eux de se différencier du gouvernement afin d'être reconduits dans leurs fonctions.
Je ne sais ce qui est le pire, la mise oeuvre des convictions libérales sur le droit du travail de ce gouvernement ou l'abscence de courage dans les convictions de son opposition de gauche qui la rend complice de fait de la paupérisation de toute une frange de la population.
NB A noter quand même le vote du front de gauche de la motion de censure déposée par la droite, faute de députés suffisant pour une motion de censure de gauche et la détermination d'andré chassaigne de trouver les deux voies manquantes le temps de la navette au sénat.
"Pour nous, l’objectif, avant de faire tomber le gouvernement de Manuel Valls, c’est de faire tomber la loi Travail. Ce qu’on veut, c’est le retrait", a martelé au micro d’Europe 1 André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme et président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée. Le communiste reconnaît qu’il n’a pas lu le texte de cette motion: "Il ne m’intéresse pas. Je sais très bien que ce texte est à l’opposé de ce que l’on porte. Mais je ne vote pas sur le texte, je vote à partir du seul outil dont je dispose."