Que les socialistes

gagnent ou se retrouvent en troisième position derrière Mélenchon, car nombre de militants de base sont écoeurés par la ligne austèrement libérale de leur candidat, c'est la fin pour eux. Qu'ils gagnent et au pouvoir ils vont faire la preuve que ce sont les marchés qui dirigent et que "l'Etat n'ayant pas vocation à s'immiscer dans la gestion des sociétés privées" (Jospin) ils n'y peuvent mais, le seul programme restant étant celui de l'équitable répartition de la paupérisation de l'ensemble de la population. Qu'ils perdent et alors ils explosent, n'ayant jamais compris les évolutions sociétales françaises, dirigés qu'ils sont par la bourgeoise bobo parisienne qui fait semblant d'ignorer que non seulement la classe ouvrière est partie en province mais qu'en plus l'immigration est concentrée à certains endroits mettant en minorité les français d'origine ou non, fidèles au modèle républicain alors même que l'insertion républicaine ne peut se faire, ne s'est toujours faite que lorsqu'une majorité accueille une minorité ( au travers des quartiers puis de l'école etc...)
Leur incapacité à penser la mondialisation comme un danger pour l'économie mais aussi pour la société française qui s'en voit bouleversée, abandonnée qu'elle des service publics qui ont disparu, et pour son modèle républicain les amène à présenter un programme de régulation économique et de justice sociale alors qu'il faut revenir à un modèle de protection économique et sociale qui nous ont permis les trente glorieuses.
Avec ce programme autant qu'ils se fassent les agents d'un gouvernement chinois qui lui pratique le protectionnisme à outrance, dicte ses lois à la finance et aux banques et verse de généreuses subvention secteur après secteur pour éliminer toute concurrence américaine et européenne comme les faillites des deux côtés de l'atlantique dans le solaire l'atteste.

Collaborer ou résister ils ont choisi.