Macron, sur sa volonté de brider le pouvoir législatif du parlement, silence total, aussi bien en direct ni lors du résumé de l'intervention, en ce sens que ce n'est ni discuté ni mis en évidence, adieu esprit critique, la mise au rencart des syndicats et ses conséquences sur la démocratie en entreprise voir carrément les droits les plus basiques, il faut attendre l'après élection. Quant à la médecine du travail zéro évocation, pourtant le tout peut poser problème à la société française toute entière et ça figurait dans son programme. Rien ne pose problème dites-vous sauf quand c'est un journal d'investigation qui ne met pas en exergue les conséquences néfastes des propositions d'un candidat sur la vie démocratique, contrairement à JLM ou MLP que je ne soutiens pas.
Vous trouvez normal que la malhonnêteté de Macron qui rend difficile de le croire sur parole lors de la recapitalisation du Monde fuite via Martine Orange dans un autre journal juste la veille de l'élection comme si elle n'avait pu s'exprimer dans le sien, le plus dérangeant étant que cet épisode figure pourtant dans un livre de Laurent Mauduit qui lui s'est tu
Quand on ne veut ni de JLM, trop dangereux, ni de MLP que restait-il sinon ce que vous avez fait, ne pas étudier en détail ni les conséquences d'un programme ni le parcours intellectuel du candidat Macron à moins que sa méfiance envers les syndicats patronaux et salariés ne vienne de nulle part et non de Paul Ricoeur son mentor intellectuel comme il dit à la jeunesse pétainiste, la verticalité des pleins pouvoirs aussi. Condamner l'état d'urgence et réclamer un système institutionnel et des droits au travail au pas, quel paradoxe
En plus pourquoi n'avoir pas écrit un article sur le fait que c'est l'extrême gauche qui fait chuter Mélenchon et que c'est peut-être de son point de vue d'extrême gauche une erreur historique, vu l'impossibilité dans laquelle Mélenchon aurait mis la france à lutter contre le mur de l'argent. C'est pas un détail lors de cette élection car ce peut être fondateur d'une nouvelle stratégie politique dans une france où la population la plus irritée par des décennies de paupérisation et de précarisation tentait de renverser la table tout en respectant le système institutionnel et qui peut encore se radicaliser en ore plus, faire glisser les citoyens vers les extrêmes, beau travail.
Que restera-t-il sinon un climat de pré guerre civile d'autant plus que la démocratie imparfaite viole le principe un homme une voix en sur- représentant les citoyens ruraux au détriment des citoyens des villes lors des législatives. Dans certains cas c'est le double de voix qu'il faut pour élire un député, comme en algérie du temps des colonies.
De ça pas un mot, silence on encaisse, les lumières et l'indignation c'est pour l"histoire des idées...
Bref Mediapart coule par connivence, sinon par intérêts, refusant lors de cette élection présidentielle à chaque ligne d'éclairer le débat démocratique, transformant un journal de toutes les dénonciations en un journal d'opinion, comme les autres hélas, comem les autres, hélas.