chiche qu'ils projettent harmonisation fiscale et sociale, protectionnisme contre les prix de dumping (acier, solaire) et concurrence déloyale (entreprises chinoises rendant esclaves des vietnamiens pour nous fourguer des produits made in china vu qu'en chine les salaires et la protection sociale augmentent)
chiche que leur champ de compétence vise à définir des objectifs économiques globaux (baisse des déficits pouvant vouloir dire relance) sans droit de regard sur la manière de les atteindre y compris sur le droit du travail et qu'ils le présentent sous forme de traité de l'union chapeauté par une commission européenne faite d'élus de chaque nation, sorte de gouvernement élu, soumettant ses projets à l'assemblée européenne qui aurait pouvoir de présenter ses propres projets de loi et non plus de dépendre de ce que présente cette commission d'élus des états nations,
chiche qu'une sécurité sociale européenne ainsi qu'un régime de retraite à l'échelle européene voit le jour, leur financement ne dépendant plus alors de l'état de santé de chaque nation prise individuellement,
chiche qu'ils fassent bouger les lignes vers de nouveaux horizons rassemblant les peuples autour d'un espoir de progrès commun,
chiche qu'ils rêvent, qu'ils soient ambitieux et responsables.
Au lieu de ça une réforme riquiqui au plus petit commun dénominateur voilà ce qui nous pend au nez, alors qu'il s'agit de faire bouger les lignes, d'écrire ni plus ni moins que notre histoire commune et qu'ils en ont là l'occasion unique.
Dès lors la présidentielle prend un accent différent entre ceux qui voudront sortir et ceux qui voudront s'engouffrer dans la brêche de l'histoire pour enfin construire l'europe à la lumière de ses échecs.
Pas étonnant qu'ils veuillent vite refermer la porte au nez des britanniques, pour eux de mauvaises règles avec plein de défauts mais bien connus des investisseurs valent mieux qu'une refonte globale qui réintroduit le politique et uniformise les conditions d'exploitation du marché unique.
D'autant que selon leur modèle américain où l'état de floride permet cette saloperie de travail des enfants dans les champs, c'est sur les inégalités de traitement social que les entreprises européennes font leur beurre.
Marché européen partout, égalité nulle part, voilà ce que les Hollande Merkel et consorts défendent.
Quitter ce modèle remetrrait en cause la philosophie même des traités de libre échange, à une europe du laisser faire et du moins disant social en fonction des pays, succèderait une europe d'égalité de protection sociale où le politique miserait sur de bonnes conditions de vie sociale pour puissamment augmenter la consommation et la productivité européenne.
Mélenchon va avoir des arguments très forts dommage qu'il veuille nous mettre à la remorque de l'autoritarisme de l'empire Poutinien.
Quant aux britanniques et leur brexit qu'ils n'oublient jamais que l'europe a évité la guerre parce que une génération a voulu créer une communauté d'intérêts entre pays européens évitant les sources de conflit, le mauvais réflexe de vouloir passer par dessus bord les anciens pays de l'est sauf la pologne est d'une imbécilité crasse au regard de leur histoire et de la notre, autant leur signifier de rentrer dans le giron de l'empire russe tout en s'empêtrant dans leurs problèmes internes de mafia et de communautés.
Alors quel est notre pouvoir? les écouter et voter en tenant compte avant tout de ce dernier facteur, tout sauf la destruction de la communauté d'intérêts des industriels et puissances de l'argent, sinon et l'histoire nous l'a assez montré au bout ils provoquent la guerre.
Tel est le programme minimum étonnament loin des espérances sociales mais condition sine quae non de toute évolution ultérieure.