...François Hollande a estimé aujourd'hui que la déchéance de la nationalité, dont Nicolas Sarkozy veut étendre l'application, était "attentatoire" à la "tradition républicaine" et nullement "protecteur pour les citoyens".
"Est-ce que ça va améliorer en quoi que ce soit la protection et la sécurité de nos concitoyens? En faisant une déchéance pour tel ou tel individu en nombre limité, on va permettre à ceux qui sont exposés aux agressions tous les jours d'être davantage protégés?", a demandé François Hollande sur France 5.
"Est-ce que c'est conforme à notre histoire, nos traditions, notre Constitution, quand on sait que depuis 1889, la nationalité française s'exerce par la naissance et s'acquiert par mariage au bout de quelques années après un contrôle?", a-t-il poursuivi. "Pourquoi remettrait-on en cause ces principes essentiels?"
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/31/97001-20100831FILWWW00608-decheance-critiques-de-hollande.php
"Tous ceux qui considèrent qu'il n'y a pas besoin de renoncer aux principes de la république pour accoître la sécurité des citoyens sont les bienvenus"
vidéo europe1 ici:
http://www.lejdd.fr/Politique/Quand-Francois-Hollande-s-exprimait-contre-la-decheance-de-nationalite-en-2010-765565
Heureusement il y a Valls, grand pourfendeur de moulin à vent:
« Evidemment, il faut que ceux qui se livrent à des actes de violence qui sont des criminels soient punis avec la plus grande sévérité, notamment quand on s'attaque aux forces de l'ordre ; mais là ce qui est encore une fois insupportable, c'est cet amalgame entre l'insécurité et l'étranger, et c'est ce que cherche le président de la République en désignant ce qui serait de véritables ennemis de l'intérieur.
Chiche qui dise la même chose à Hollande parce que là c'était aussi en 2010...
En tout cas la ministre de la justice vient détablir son rôle, néant, il s'agit d'obéir aveuglément sans s'acrocher à de quelconques principes aux décisions du président de la république, à croire qu'elle se positionne en cas de victoire du FN.
"Vous savez moi ou un autre ça ne fait pas grande différence, la parole première et dernière c'est celle du président de la république".