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Billet de blog 30 avril 2012

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Parti Pris 3: le mépris du peuple

Le mépris à l'égard de ceux qui de plus en plus nombreux vont se retrouver sur le bas côté de l'autoroute des multinationales et des entreprises petites et moyennes, comme à l'égard de ceux qui s'y trouvent déjà, est le point commun entre la stratégie du Front National qui va aider à la victoire de Hollande pour se donner l'occasion de recomposer la droite d'ici cinq ans et celle du PCF qui,  en anti-libéral convaincu, soutient la politique néo-libérale  de ce même candidat pour que le "socialisme" n'ait plus jamais aucune chance de tromper la classe ouvrière permettant de facto au pc de devenir le pôle de toute contestation anti-libérale ainsi que le dernier recours contre le fascisme montant qu'il aura pourtant ce faisant largement conribué à s'épanouir. La victoire des socialistes est la pire des victoires qui puisse advenir, une victoire à la Pyrrhus provoquant tellement de dégats que c'est la démocratie et la république qui seront en danger. Défaire les socialistes non comme socialistes mais comme tenants de cette ligne néo-libérale aurait dû être une priorité immédiate pour donner une chance au renouvellement des projets politiques pourqu'ils se mettent au service de la France et de sa population. Il est des moments où il faut savoir dire non, où résister c'est aussi se dresser contre les collabos des multinationales et des grandes puissance financières.Aucun ne part des conditions de vie réelle de la population pour déterminer sa politique mais de la vie des partis politiques pour déterminer ou non des alliances dans une folle logique de rapport de pouvoir dans une classe politique et dans elle seule.Ne reste que la conscience des électeurs-lecteurs pour renverser la tendance, se défaire de ces manipulations, exercer leur libre arbitre pour qu'enfin les partis de gauche s'occupent d'eux et d'eux seuls. Dans une organisation politique je titrerais mon intervention, pourquoi il faut voter Sarkozy, ici je ne peux que dénoncer en contemplant le désastre car je le dis et le répète il n'est de pire soutien à la montée du fascisme que de soutenir l'élection d'un socialiste tenant d'une politique néo-libérale. Ceci nous expose à ne plus avoir de légitimité démocratique contre le front national d'ici cinq ans. Cinq ans c'est long, non c'est demain car c'est le 6 mai que se décident les conditions économiques et politiques des prochaines élections présidentielles. Voter Hollande aux côtés du front national devrait en faire réfléchir plus d'un. Contrairement à ce que dit Lutte Ouvrière ces élections ne sont pas un épiphénomène non décisif dans la conscience ouvrière mais un facteur déterminant et historique de la vie politique française marquant la conscience même d'un peuple, c'est à dire sa disponibilité à appréhender le monde et les autres.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le mépris à l'égard de ceux qui de plus en plus nombreux vont se retrouver sur le bas côté de l'autoroute des multinationales et des entreprises petites et moyennes, comme à l'égard de ceux qui s'y trouvent déjà, est le point commun entre la stratégie du Front National qui va aider à la victoire de Hollande pour se donner l'occasion de recomposer la droite d'ici cinq ans et celle du PCF qui,  en anti-libéral convaincu, soutient la politique néo-libérale  de ce même candidat pour que le "socialisme" n'ait plus jamais aucune chance de tromper la classe ouvrière permettant de facto au pc de devenir le pôle de toute contestation anti-libérale ainsi que le dernier recours contre le fascisme montant qu'il aura pourtant ce faisant largement conribué à s'épanouir. 

La victoire des socialistes est la pire des victoires qui puisse advenir, une victoire à la Pyrrhus provoquant tellement de dégats que c'est la démocratie et la république qui seront en danger. Défaire les socialistes non comme socialistes mais comme tenants de cette ligne néo-libérale aurait dû être une priorité immédiate pour donner une chance au renouvellement des projets politiques pourqu'ils se mettent au service de la France et de sa population. Il est des moments où il faut savoir dire non, où résister c'est aussi se dresser contre les collabos des multinationales et des grandes puissance financières.

Aucun ne part des conditions de vie réelle de la population pour déterminer sa politique mais de la vie des partis politiques pour déterminer ou non des alliances dans une folle logique de rapport de pouvoir dans une classe politique et dans elle seule.

Ne reste que la conscience des électeurs-lecteurs pour renverser la tendance, se défaire de ces manipulations, exercer leur libre arbitre pour qu'enfin les partis de gauche s'occupent d'eux et d'eux seuls. Dans une organisation politique je titrerais mon intervention, pourquoi il faut voter Sarkozy, ici je ne peux que dénoncer en contemplant le désastre car je le dis et le répète il n'est de pire soutien à la montée du fascisme que de soutenir l'élection d'un socialiste tenant d'une politique néo-libérale. Ceci nous expose à ne plus avoir de légitimité démocratique contre le front national d'ici cinq ans. Cinq ans c'est long, non c'est demain car c'est le 6 mai que se décident les conditions économiques et politiques des prochaines élections présidentielles. Voter Hollande aux côtés du front national devrait en faire réfléchir plus d'un. Contrairement à ce que dit Lutte Ouvrière ces élections ne sont pas un épiphénomène non décisif dans la conscience ouvrière mais un facteur déterminant et historique de la vie politique française marquant la conscience même d'un peuple, c'est à dire sa disponibilité à appréhender le monde et les autres.

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