Dans son discours de clôture des universités de rentrée de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan a rappelé l'impérieuse nécessité, pour tous les patriotes, de s'unir devant la catastrophe économique et démocratique où nous conduisent les dirigeants européens.
Il a appelle ainsi, sans exclusive, Mélenchon et ses partisans, Chevènement et les siens, Montebourg même, à travailler à un rassemblement. Il n'exclut pas non plus les frontistes : rappelant qu'à l'entrée des communistes au gouvernement, ni de Gaulle ni Mitterrand n'étaient devenus des Staliniens, ce qu'était pourtant le PC à l'époque. Mais des priorités les réunissaient, dans la défense des intérêts de la France et du peuple français.
Ce temps est revenu : désormais, les clivages politiciens habituels ont perdu leur pertinence, puisque le champ même de la politique n'existe presque plus, accaparé par les "marchés" et par les "techniciens". On le voit bien : que l'on vote gauche ou droite, si l'on vote "européen", la politique est, au fond, la même; avec les mêmes résultats : la débacle économique et la montée des tensions entre les peuples.
Il faut donc prendre acte de ce changement, qui a réussi à neutraliser les formes d'oppositions habituelles (gauche/droite), et adopter le projet qui permettra de redonner au peuple le pouvoir, et à la France son indépendance.
Il ne s'agit pas de se placer sous la bannière de l'un ou de l'autre; mais bien de constater les convergences et d'établir ainsi, peu à peu, des stratégies communes. Telle est l'ambition de ce rassemblement des patriotes.