Malmenés telles les hautes branches d’un arbre déplumé par le vent froid d’hiver,
Des familles tremblent à l’idée d’un revers.
Acculés, harcelés par un Capital aux appétits insondables,
Des pères et des mères se résignent et se savent insolvables.
« Travaillez » qu’ils leur disent ! « Travaillez tant et plus ! »
Les ouvriers et employés ont depuis longtemps accepté que sans le Capital point de salut.
Survivre, compter, racler, rapiécer, sont-ce les seules perspectives que notre monde doit offrir ?
Alors que pour eux, dépenser, claquer, écraser sont les jeux quotidiens au mépris de ceux qui ne savent plus rire.
A bas les inutiles et les brasseurs de rien !
Reprenons dès maintenant ce qui nous appartient.
Nous sommes le nombre, nous sommes le monde,
Ils sont le vide, ils sont le futile.
Amis, soyez fiers, ne baissez pas la tête.
Prenez les urnes, prenez les rues,
Car sans nos combats, l’avenir en commun nous échappera.
Le Horla 05/04/22