1) Sur l'Urmite: «The committee were unanimous in considering that URMITE was a strong unit [...] The scientific output is outstanding; [...] The platforms use state-of-the-art technology;»
Le problème de l'Urmite était sa taille, qui tendait à transformer certaines équipes de recherche en équipes de support («the strength of the teams remains heterogeneous»), ce qui a poussé les administrateurs à scinder en 2018 le laboratoire en deux entités: Mephi et Vitrome. Comme les rapports sur ces derniers datent de 2017, ce sont des rapports prospectifs.
2) Sur le Mephi: «URMITE teams forming the future MEPHI have an excellent track record with a strong publication record as well as
evidence of knowledge transfer and translation to clinical settings. [...] Overall, this is an excellent unit drawing together expertise of international standing.»
3) Sur le Vitrome: «VITROME is expected to be a world-leading, high-performing research unit, as evidenced by the number and quality of publications arising from the work of its predecessor, URMITE.»
Raoult est loin d'être seul dans la gestion de ces labos. Il dirige, il met son nom partout, comme le veut l'usage dans le monde de la recherche (surtout médicale chez nous; mais c'est la norme dans le reste du Monde dans toutes les disciplines). Les chercheurs ne sont pas dupes.
En résumé, les rapports attestent ce que l'on savait déjà: l'IHU Méditerranée-Infection est l'un des meilleurs institut de recherche au Monde et Raoult bénéficie de la reconnaissance du sérail. S'il faut dénigrer la qualité de leurs travaux, très bien; mais alors il faut traîner aux gémonies tous les instituts de recherche de la planète !
Les labels INSERM et CNRS n'ont pas été retirés pour des raisons scientifiques mais à cause des affaires de harcèlement dont a souffert l'Urmite (cf. l'article de La Provence du 14 novembre 2017). Beaucoup de plaintes, un chercheur a été révoqué de la fonction publique.
Finalement quelques Iznogoud en ont profité pour attaquer les pontes. La médecine est un milieu machiste, carabin, parfois violent et traversé en permanence par des guerres de pouvoir. Le monde de la recherche n'est pas un jardin tranquille, loin de là... Tous les lieux de pouvoir sont remplis de vieux lions libidineux. Quelle nouvelle !
Mais les histoires de mœurs et les affrontements entre caractériels ne nous intéressent pas. Que la justice fasse son travail et les chercheurs le leur.
Instrumentaliser les vieilles affaires de harcèlement pour décrédibiliser des travaux actuels sur l'hydroxychloroquine est digne des pires torchons. C'est de la calomnie pure et simple.
Comme l'a déclaré Macron: «Nous sommes en guerre !» Certains plus que d'autres. Il faut donc hélas chercher le point commun entre Mediapart et l’ex directeur de l’inserm mari de l’ex ministre.... Le pire mensonge d'entreprise journalistique c’est celui qui glisse un article malveillant parmi des articles sincères. A moins qu’ils soient tous du même tonneau et que tous les lecteurs confiants se fassent berner ?
"Que périssent les colonies plutôt qu’un principe" avait répondu l'excellent Robespierre aux LREM défenseurs de l’esclavage qu’il abolissait.
En n’oubliant pas qu’avec des tests et de l’hydroxychloroquine toute cette hystérie virale ne serait qu'une surcharge saisonnière malheureusement ordinaire des hôpitaux, comme en Allemagne, j’ai envie de le paraphraser :
Que périsse le communautarisme plutôt que la vérité journalistique !