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Billet de blog 16 avril 2025

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Patria potesquoi?

Ni hasard, ni coïncidence, juste le résultat direct de choix politiques bien ancrés dans une culture bien particulière.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un système de protection de l'enfance ravagé et ravageant, 6 mois à 1 an avant un premier rdv en pédopsychiatrie, 3/4 des maternités françaises fermés en 50 ans, 1 psychologue scolaire pour 1500 élèves, 3 enfants par classe victimes d'inceste, 1 enfant mort tous les 5 jours sous les coups de ses parents, attaques de la justice des mineurs, violences "éducatives" ordinaires, Bétharram, Le Scouarnec... Le point commun?

Patria Potestas : La République Romaine ne reconnaît comme seul citoyen soumis à son propre droit (sui iuris) que le paterfamilias, « père de famille » qui n'a plus d'ascendant masculin. Le paterfamilias jouit alors de la patria potestas, c'est-à-dire de la puissance paternelle qui lui octroie tous les droits sur sa femme, ses esclaves et ses enfants, comme louer leurs services à d'autres personnes, les exposer (les déposer dans un endroit public), les abandonner, les vendre, les tuer. Véritable droit de propriété. Notons que la loi permet plus facilement l'affranchissement de l'esclave que celui du fils (si le père a vendu fils et esclave, et que l'acquéreur souhaite les affranchir, l'esclave est libre, mais le fils, lui, retombe sous la puissance paternelle).

Base du code civil de 1804 qui réhabilite la puissance du père de famille, reconnu alors comme "magistrat domestique".

Puissance paternelle inscrite dans textes de loi jusqu'en 1970. Et clairement encore dans la tête de beaucoup.

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