Devant stopper ce lundi 3 novembre, et ayant par trop de commentaires à...commenter, j'ai choisi un poème pas compliqué. Dans les dernires lectures de fin octobre et d'hier, Toussaint, il est souvent question du serpent : dans la pomme, tapi, en maraude...Alors, La tentation divine, c'est lui...Lui qui provoquera le déclassement de nos illustrissimes ancêtres, Adam et Ève. Avec "billet" A/R.
La tentation divine,
" Croque la pomme, Adam, cest une jaune Eden,
" On dit aussi golden, sur le marché d'en bas,
" Eles est délicieuse, et ne figure pas,
" Sur la liste interdite, celle de toutes les peines.
" Adam croqua le fruit, donné par Évelyne,
" Que Dieu baptisa Ève, sur le marché d'en haut,
" Crac patatras bing-bang, naît le Grand Scénario,
" Où Dieu le Producteur, découvrit une Mine.
" Il licencia Adam, et la jolie diablesse,
" Tous deux tombèrent de haut, pour atteindre parterre,
" Une boule mirifique, qu'ils nommèrent la Terre,
" Cultivèrent ses pêchers, inventèrent les promesses.
" Celles d'en faire l'égale du très grand Paradis,
" Les pêchers produisaient des fruits si délicieux,
" Qu'ils ne résistaient pas, c'était à qui mieux mieux,
" Goûteraient leurs douceurs , jusqu'à leur infini.
" Vinrent les ordres et lois, les violences et les guerres,
" Les dieux qu'on divisa, les rois qu'on adula,
" Vinrent les poules au pot, les impôts qu'on n'paie pas,
" Les courses en avant, les défaites à l'arrière.
" Le Paradis sur Terre, c'est quand l'enfant paraît !
" Il est alors un ange, qui bien vite nous singe,
" Pour devenir Adam, qui trouve en ses méninges,
" Une place pour survivre, et puis qui disparaît.
" Il arrive parfois, que passent sur la Terre,
" Des être différents, que l'on dit éternels,
" Que l'on nomme génies, venus tout droit du ciel,
" Qui approchent de Dieu, mais ne sont qu'éphémères.
" Soyons tentés par eux, avant que d'être vieux,
" Soyons des Hugo.liens, et le monde ira mieux,
" Mais aussi remarquons, que le mot délicieux,
" Commence par "déli", et se finit aux cieux.
" La tentation divine, c'est la grande évasion,
" Dans l'implacable marche, de notre ami le temps,
" Qui ramène les êtres, dévorés goulûment,
" De la Terre vers le Ciel, en toute soumission.
Bernard Lepage