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Billet de blog 17 janvier 2016

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UN POEME

C'est encore un essai avec un poème déjà passé. Un essai après les grands changements de la présentation de fin novembre et donc, si j'ai bien aperçu le retour au respect de communications privées hors accord des émetteurs. Ce matin, le billet s'appelait Mise(s) à jour (1) pour assurer une lecture, mais trop de lectures diverses et pas assez de réponses en cours... un commentaire ici ...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

         Nous avons tous une âme

Je ne sais si c'est dieu, ou si c'est le Destin,

Qui m'a donné une âme, à laquelle je tiens.

Je la trahis parfois, et ne m'en sens pas bien,

Lors je cours après elle, mais elle va bon train.

Mon âme est une amie, la première sans doute,

Qui m'a fait voyager, sur tellement de routes,

Que j'en suis essoufflé, mais, délesté de doutes,

Le chemin est meilleur, plus sa fin ne redoute.

Cette âme croit en Dieu, son Dieu, c'est la conscience,

Une grande em.pêcheuse, à qui elle fait confiance,

Avec raison d'ailleurs, car par ses convictions,

La conscience nous guide, dans toutes nos actions.

Elle nous offre un grand choix, le bien ou bien le mal,

C'est alors que survient, un fameux carnaval,

Le bing-bang des humains, avec ses petitesses,

De toutes nos erreurs, de toutes nos faiblesses.

Celle des yeux qui se ferment, des oreilles qui sont sourdes,

Des bouches qui se taisent, et des peurs qui sont lourdes,

Lourdes de conséquences, quand elles se nomment guerres,

Lâchetés ou violences, bref Le Monde-sur-Galères.

Nous avons tous une âme, doublée d'une conscience,

Si nous les écoutions, ben ce serait Byzance !

L'Eden, le Paradis, et non plus cette sphère,

Faite de terre et d'eau, et qui est notre Mère.

Quant au Père il est nous, le quotient de nos âmes,

Allant du cent parfait, au zéro qui nous damne,

Le parfait serait Dieu, et le zéro le Diable.

Nous ne sommes que l'homme, sujet interminable…

Eurèka je vous jure, qu'en écoutant des hommes,

J'ai fini par lever, quelques mystères en somme,

Qui iraient vers le plus, et feraient taire un peu,

La raison du plus fort, la puissance du feu !

Bernard Lepage

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