Réalité : ce 23 présent, titre d'un billet pour un poème sur les fleuves que je dédie à tout le monde, sans oublier personne. Eloignement d'eau troublée et saturation...Pas de polémiques et encore moins de violences est un voeu déjà formulé il y a 40 ans. Ça avait marché. Le voeu était préface de Mi-Temps. (ÉÉVoir éventuellement suite dans le billet précédent.)
LES FLEUVES.
" L'enfant-fleuve, de sa source, s'évade hardiment,
" Il dévale la pente, et court éperdument,
" Il devient un adulte, si fort et accompli,
" Qu'il porte sur son dos, les hommes et leurs vies.
" Les uns pour le labeur, les autres' pour voyager,
" Il est le plus discret, des agents de liaison,
" Depuis la nuit des temps, ainsi utilisé,
" Il avance sans cesse, tandis que nous passons.
" Autour de l'eau des fleuves, se sont organisées,
" Combien de capitales et de populations,
" Symboles de la vie, et de l'éternité,
" Ils sont parfois sacrés, objets d'adoration.
" Si les hommes les courtisent, ils sont aussi aimés,
" Par la Nature entière, au-dessus les oiseaux,
" Au-dedans les poissons, sur le bord les roseaux,
" Les arbres, les rivières, les vies à l'unisson.
" Bénie soit l'eau des sources, qui fait naître les fleuves,
" Artères de nos vies, s'il en fallait la preuve,
" Je voudrais dire d'eux, qu'ils sont ambassadeurs,
" Vers la mer et le ciel, des hommes qui se meurent.
Bernard Lepage.