- Enseignants, vous serez le titre du premier des 3 billets que je pense pouvoir faire en cette fin d'anné 2013.
- Pourquoi ? N'ai-je pas déjà publié ce "Je m'en souviens"?
- Si ! Mais,je voulais le "reproduire" avec 2 ou 3 retouches signalées sur des mots et fournir quelques anecdotes de l'enfance, ou autres.
- Et puis être enseignant était vocation. Elle n'a jamais cessé de l'être et m'accompagnera, certainement, au - delà,
JE ME SOUVIENS…
" Je me souviens très bien de ma première maîtresse,
" C'était dans le Vexin, du côté de Gisors,
" Bien plus grande que nous, elle nous couvait sans cesse,
" Et moi je l'adulais, lui dédiais mes efforts.
" Déjà en ce temps-là, on disait des poèmes,
" Elle, elle m'entraînait, me faisant répéter,
" Au bord de la rivière, tout comme Démosthène,
" Distant de cent pas d'elle, je devais déclamer !
" Elle s'assurait ainsi que l'on m'entendrait bien,
" Fustigeant les élèves qui près d'elle jacassaient,
" En se moquant pas mal de leur petit copain,
" Qui au lieu de jouer, là-bas s'époumonait.
" C'étaient bientôt les Prix, les parents seraient là,
" Et avec eux l'école et ses sept ou huit classes,
" Autant de récitants dont elle savait les voix,
" Car ils étaient plus grands et moi de taille basse.
" Dans un grand pré carré la Fête se déroula,
" Et surprise, oh surprise ! On n'en entendit qu'un,
" Hurlant le bouton d'or, si fort qu'il réveilla,
" L'assistance engourdie qui attendait la fin.
" La joie de la famille, la fierté du grand' père,
" La maîtresse qui parlait et s'affichait heureuse,
" Je me souviens de tout comme d'une lumière,
" Âgée de soixante ans mais toujours lumineuse.
" Nous avons tous ainsi de jolis souvenirs,
" Celui-là fut très fort, peut-être le premier,
" Grâce à une maîtresse qui venait nous offrir,
" Sa conscience et son âme et son joli métier.
Bernard Lepage.
1944/1945 : de 7 à 8 ans, écolier à Chaumont-en- Vexin (60), je suis donc à ce qui correspond, 68 ans après, en CE 1.
D'emblée, j'avoue que le père Noël est 2 fois en avance, depuis que Grace Matinée m'a laissé vers 12 heures, bien requinqué après un 22/12, très chargé...
Certes, je voulais dévoiler quelques souvenirs, mais Chaumont-en-Vexin par la présentation d'un site que je n'avais pas revisité depuis plusieurs années, comble le petit garçon, que sa mère avait laissé à ses parents de 1940 à 1945. que Et c'est à huit ans que je découvris mon père, le grand père m'ayant arraché à la classe pour courir vers la gare, et orchestrer la rencontre. Eh bien ! toutes les photos illustrent ceci, au mètre près...Classe provisoire, dans la cour de la Mairie...l'entrée de la cour où se tenaient maitresse et les petits copains, car de la cour était un chemin conduisant à la rivière.
J'emploie quelquefois le terme phénoménal (voir aussi la chanson), et là c'est la journée que je pourrai enregistrer : au carré - (c'était déjà) - au cube (....Quand on M, compte-ton ? Non : peut-être on conte, avec rab sans virtuel...et sans prix ! Toute la journée du 23 décembre, depuis ce matin, avec Grace et Personne.
A partir de Chaumont-en-Vexin, naissent des foules de sujets, qui viennent de resurgir : Les enseignants bien sûr, premier billet, l'amour 3è âge, titre d'1 poème comme ici, 2è billet et puis communications et contacts, le septennat d'1 citoyen 2006-2013, avec poèmes oui (en fait septennat de 8 ans...voir l'histoire des intervalles : voyez ce que j'étais comme disait Jaurès, qui lui, d'enseignant du plus haut niveau, fit de la politique par des convictions adoptées 100 à 110 ans après par des foules de citoyens (entendre les candidats 2007 et 12)...
( Techniquement, je vais stopper ici ce jour 23 vers 18 heures. Si tout n'est pas en place comme je voudrais le souhaiter, essaierai de pallier le mieux possible, dans un commentaire. )
A chaque passage, bon Noël !
Bernard Lepage.