Avant la pause annoncée, une promesse de poème : l'Amour et les amours partout présents. Ce matin, Hasard direct. Lever aux 4 Vérités de Télématin, le président des Restaurants du Coeur de l'ami Coeurluche...Secours populaire et Secours catholique, mêmes combats. Les quelques-uns qui liront trouveront un point pour commenter. Soyez gentils, vie privée. Merci !
BONHEUR TROISIÈME ÅGE.
" Toute ta peau si blanche, se serrant contre moi,
" Semblait me pénétrer, vouloir se fondre en moi,
" Loin d'un monde matériel, où tu n'existais pas,
" Tu riais murmurant, je suis bien dans tes bras.
" Cabossé moi aussi, par des courses extérieures,
" Que je voulais gagner, au nom d'autres valeurs,
" Quand blessé je fus las, tout près de la rancoeur,
" Tu m'as ressuscité, dans un doux coeur à coeur.
" Ce ne sont pas nos bouches, qui prononcent ces mots,
" Ils viennent de nos âmes, et ils font rejaillir,
" Tels des volcans vivants, illuminés et beaux,
" Nos rêves de jeunesse, celle des purs sourires.
" Et sur cet oreiller, c'est ce sourire-là,
" Qui irradie tes yeux, points bleus point fatigués,
" Par les coups les blessures, d'un parcours abraca,
" Dont tu veux oublier, le lourd poids des années.
" Quel honneur tu me fais, en me rajeunissant,
" Quand je n'y croyais plus, me voici arrêté,
" Surpris à t'embrasser, à t'embrasser longtemps,
" Sans me rassasier, je suis énamouré.
" Je voguais dans les airs, sans piloter l'avion,
" Le blanc de ton nuage, têtu m'a capturé,
" Accrohé par ce blanc, par nos tendr'abandons,
" Scotché à tes yeux bleus, où je viens m'immerger.
(Bernard Lepage)